mercredi 21 mars 2012

Le premier jour du printemps

Hier, le premier jour du printemps avait bien mal commencé ...


Fuyons, descendons ... Quittons nos 750 m d'altitude, pour nous précipiter en plaine et découvrir une réserve dans le "delta du Rhône", à la pointe du Lac Léman ... On se la jouait Camargue !
L'air y était pur, le soleil prêt à chauffer, et le blanc d'en haut était bien oublié.


Nous avons suivi le chemin labouré par les sangliers, nous avons vu des barrages anciens fabriqués par les castors, l'air était vibrant de chants, d'appels, du tac-tac du pic : nous étions sûrs de voir quelques animaux, ou du moins de voir les oiseaux et de les photographier.


Mais, nous avons dû nous rendre à l'évidence, les oiseaux étaient de "vrais" oiseaux sauvages et ne fréquentaient pas les humains ! On a entendu bien des envols effarouchés de canards, de mésanges, de roitelets, de troglodytes, mais nous n'avons personne surpris, sauf cette grenouille, qui n'a pas eu le temps de fuir et a choisi le parti de l'immobilité.


Mais, que la promenade nous paraissait belle. Tout respirait le renouveau, les chatons à la cime des grands arbres commençaient à lainer ...


tandis que d'autres, étaient encore au stade de la douceur.


Nous étions bien les seuls à se parler par signes, à retenir nos pas pour éviter la branche craquante ... mais rien y a fait, le Héron cendré nous a entendus longtemps avant qu'on ne le voie ! Une Petite Tortue très excitée a voleté autour de nos cheveux, pour ensuite s'affaler et reprendre soleil et chaleur
.

Alors que le nez en l'air nous regardions les bourgeons, nous avons failli rater  le cadeau de la journée : un parterre de violettes blanches.


Bien sûr, nous avions pas fait de photos spectaculaires, mais la promenade avait été si douce, alors qu'importe ? 


Au retour, la neige avait fondu, l'air était rose, malgré sa vivacité. Cette année, le printemps n'a pas si mal commencé !

lundi 19 mars 2012

Parlez-vous Captcha ?





anson erappo, orkinden dithrons, onsim supsent, iespn aingsta, 
icembef didayme, nmrna edndeo, giverize ittescD, tinal tsesonst
Quoi ? Vous n'avez rien compris ?
 Et pourtant, c'est ce que m'a imposé Blogger pour que vous puissiez lire mes commentaires que j'espère autrement plus sensés que ce galimatias.

Un mot, je trouvais que ce n'était pas terrible, mais deux mots, malgré mes efforts, je trouve que c'est franchement contraignant - surtout que la clarté de l'écriture permet de recommencer deux fois, souvent. Je sais, c'est voulu ! Mais il serait temps, vu la levée de boucliers générale - à laquelle j'entends participer - que Blogger et les autres trouvent un système un peu plus léger, en tout cas pour les utilisateurs de bonne volonté!
Alors, je dis STOP ! et j''ai décoché la vérification des mots sous tous mes blogs. Je ne peux que vous conseiller d'en faire autant.


Petit mode d'emploi :

  1. Aller sous le Tableau de bord de Blogger
  2. Cliquer sur la petite route dentée en haut à droite
  3. Cliquer sur Ancienne interface Blogger
  4. Aller dans Paramètres
  5. Puis dans Commentaires
  6. Sous Afficher la vérification des mots pour les commentaires, cliquer sur NON !
  7. Enregistrer les Paramètres (fin de la page)
  8. En haut de la page : Essayer la nouvelle interface Blogger
LE TOUR EST JOUE
et vos commentateurs devraient en être soulagés !

C'est une râlerie mais elle me travaille depuis deux semaines au moins ! Alors, pour vous dire merci, je vous offre un fleur :



mercredi 14 mars 2012

La piste à l'étoile

C'est le printemps qui frémit, tout près, qui m'a poussée à nouveau sur le chemin de l'étoile. En effet, au jardin, l'anémone hépatique commençait à ouvrir ses yeux bleus et ça me démangeait de reprendre ma visite traditionnelle à la forêt toute proche, malgré ma déception de l'année passée ! Déçue mais optimiste, je croyais aux capacités de génération de la nature. Mais c'était sans compter sans l'obsession économique ambiante !
Les coupes ont continué, les râteaux ont ratissé la forêt, propre en ordre ...

Peut-être que ces tas de branchages vont offrir un refuge à la petite faune ... d'ailleurs, un troglodyte qui donnait l'alerte depuis mon entrée dans la forêt s'y est réfugié, à peine avais-je sorti mon APN ! Et ici, quelque chose de plus gros et d'indéterminé a rongé une souche ...


Mais les arbres n'ont pas fini de tomber ... les grives crient leur indignation, accompagnées par les merles et les mésanges. La forêt bruisse d'une vie cachée dans les cimes des arbres restant debout.


Le chemin n'est plus un chemin, il se déroule devant moi, bien tassé, aplani. A quoi ça rime, me demandais-je ? J'ai eu l'explication au premier détour !  Une piste pour le jogging, le walking et le trial ! La forêt est destinée aux sportifs, comme la montagne, d'ailleurs.


Ce n'est pas l'esprit des lieux dévastés qui va arrêter le massacre des jeunes hêtres et des petits sapins qui ont tous disparu dans le bouleversement du terrain par les machines.


Et le ciel qui n'est plus caché par la haute futaie est lui aussi colonisé.


Mais, sous mes yeux à la recherche d'une pousse de vie, enfin ! L'anémone hépatique est là ... toute petite, toute humble, mais si lumineuse, au milieu des feuilles et des branches.


Envers et contre tous, elle a fleuri, comme si tout ce charivari ne la concernait pas. Et savez-vous qui j'ai effrayé, alors qu'il rentrait d'un pas guilleret : Nikos. la belle rouquine qui s'est enfuie aussi vite que le troglodyte !

vendredi 9 mars 2012

Balade dans la ville

Une balade hivernale dans "ma" ville, voilà ce que je vous propose, aujourd'hui - juste quelques clichés de ces deux premiers mois de l'année,  des endroits que j'aime, que je traverse, et dont je ne me lasse pas de voir et de regarder les détails. Ceux-ci  font l'objet de beaucoup de photos de mes Images du jour, tant il est vrai que j'y passe et que je les photographie souvent !

La cathédrale, bien sûr,  si imposante, vue depuis les rives de la Sarine, mais

qui se cache parfois derrière les arbres du Marché aux poissons, une place coincée entre deux rues, qui ne sert plus que de lieu de passage pour rejoindre le parking et qui est pourtant si belle ...

La Fontaine de la Vaillance, au chevet de la cathédrale, que la glace a emprisonnée pendant de longues semaines,
et son escalier, qui semble souvent emprunté ... alors qu'il ne mène qu'à la fontaine !


On peut à l'évidence dormir sous certains ponts, ici le  Pont de Zaehringen,


 mais pas sous celui-ci, à la jonction de la Sarine et du Gottéron, sous l'Auberge de l'Ange que vous connaissez déjà !




Bon, il n'a pas fait très chaud ces mois-ci, alors, pour terminer cette balade, entrons vite sous l'aile de l'ange, et buvons un revigorant Café Lutz traditionnel, un café arrosé d'un alcool de pruneau ou de pomme !