mardi 31 décembre 2013

Bonne et heureuse


Bon réveillon, bon passage dans la nouvelle année...
Que celle ci vous soit propice et que vos souhaits soient comblés!


Comment formule-t-on ses voeux oraux chez vous? Ici, c'est :

Allez, Bonne et Heureuse!

mardi 24 décembre 2013

Noël!

Joyeux Noël et Bonnes Fêtes 



à vous qui m'avez suivie tout au long de l'année,
à vous qui passez ici par hasard,
avec un grand merci et mon amitié.

mercredi 18 décembre 2013

Une rencontre heureuse

Un après-midi printanier, de la douceur, du soleil, le cri de la mésange... J'ai arrêté la voiture au hameau de Maison rouge... Le paysage était nimbé de brume.


Je m'avançai sur le chemin de campagne, toute occupée à détailler les ombres devant moi, profitant de la tiédeur ambiante. Tout à coup, j'ai eu l'impression d'être observée. Vous savez? Ce petit fourmillement désagréable dans la nuque que l'on ne réalise que lorsqu'il cesse parce qu'on a repéré l'intrus. Je me retournais, et...
le chat, confortablement installé, entre sommeil et veille, qui ferma les yeux dès qu'il sut que je l'avais vu, feignant l'indifférence que sa race sait si bien mimer.


Désireuse de faire plus ample connaissance, je lui murmurais des mots doux. Il résista longtemps, puis après un bâillement, il s'assit, réajustant l'alignement de ses petits chaussons.


Il n'était pourtant pas spécialement ravi d'être tiré de sa sieste, mais il m'était facile d'être patiente par ce bel ensoleillement. Puis finalement, il craqua, trop félin pour ne pas être curieux!
Un étirement...


et l'adorable pantoufle assurant le saut.


Et l'opération de charme pouvait débuter...


Demande de câlins, petits ronronnements discrets... J'admirais toujours la ligne impeccable des chaussons!
Mais de l'arbre ou du banc, il surveillait pourtant son domaine, repérant le cavalier,  la buse ou le chien qui osaient en franchir la frontière.


Nous étions tous les deux en bonne compagnie, il m'avait accordé sa confiance, je n'avais plus besoin ni de le toucher, ni de lui parler, nous étions côte à côte, et je pense qu'il était aussi content que moi de cette belle rencontre.
Les roseaux au loin reflétaient encore la lumière, dans l'ombre de la forêt.


Un promeneur et son chien se profilèrent,  le chat prudemment rejoignit son perchoir et reprit son air sévère me laissant admirer son profil de divinité, comme une Bastet moderne un peu plus enrobée...


Quand je lui dis salut, il avait repris son air distant et profondément ennuyé...beau comme une star!


C'est l'anecdote du jour que je dédie à Dame Kali, à Charlie, à leurs deux Humains, et à tous les membres du Club félin qui viennent de franchir le nombre de 500, ainsi qu'à tous leurs Verticaux, amoureux de la gente féline!

jeudi 12 décembre 2013

Et de douze!

Voilà, le calendrier n'a plus que la feuille de décembre...
Pas de sapins enneigés, pas de sapins à boules, ceux qui font habituellement la dernière de l'année. Juste la lumière de Noël revisitée par les magiciens des éclairages au led...
Maison paysanne décorée pour Noël, par Siegfried Eigstler
On aime ou on n'aime pas... Le seul avantage que j'y trouve, c'est que l'architecture est soulignée.
En été, cette maison pourrait avoir la  forme de celle-là, bien que la façade soit en bois.

Source Wikipédia, Maison bernoise
Ce genre de grandes habitations se rencontrent surtout dans le Canton de Berne, et l'arc de cercle qui soutient le toit est caractéristique. Les géraniums aussi...

Nous avons ainsi fait le tour de la Suisse, avec ses incontournables destinés aux touristes... étrangers ou suisses! La pharmacienne cette année m'a proposé un calendrier tout en longueur, faisant plus agenda et n'ayant aucune image: la tradition se perd!

dimanche 1 décembre 2013

Un bouquet pour un dimanche 35

Finis les gros bouquets des plantes de jardin, finie la profusion! Petit passage chez le fleuriste pour un bouquet d'anniversaire d'une amie, avec en tête, pour mon seul plaisir, un bel oeillet cireux, posé seul dans un vase, un oeillet nénuphar...
"J'en ai des violets à la chambre froide". Mon coeur a fait un saut: "oh oui!". Hélas, le bel oeillet n'était qu'une pauvre petite tête malingre sur une longue tige de 70 cm! Déception... "Nous n'avons plus de gros oeillets, le Hollandais (sic) ne nous en livre plus". Mais où va donc le royaume ?
Alors un autre oeillet rouge et un autre oeillet rose... La petite fleuriste en avait les yeux tout écarquillés et m'a prise pour une vieille folle... euh... M. Gine n'en pensait pas moins!
Trois grands coups de ciseaux sur ces tiges démesurées, et quelques feuilles de Ficus benjamina plus tard, j'avais presque le bouquet dont j'avais rêvé....


L'oeillet rouge est le plus grand et il est... sans parfum lui aussi. Tout se perd.


De la couleur donc, et toujours ces froissements de jupon que j'adore chez cette fleur tant décriée parce que tellement mal utilisée.


Le vase a une histoire, lui aussi! Il m'accompagne depuis tant d'années... Il a été mon premier "vrai" vase. A peine sortis de l'adolescence, nous étions entrés dans un magasin de meubles fort réputé pour "voir" les prix d'une installation dans un studio. Traités comme des pékins, sentant le mépris des vendeurs devant le peu de moyens dont nous disposions, nous avons été laissés à l'abandon dans des entrepôts de meubles désertés. La colère étant parfois bonne conseillère, j'avisai ce vase bleu aux reflets rouges, très lourd, mais pas trop pour ma besace, et m'en emparai. Un larcin que je n'ai jamais regretté - et qui ne m'a jamais encombré la conscience! Presque 50 ans après, il est chez moi, intact, toujours aimé, régulièrement fleuri!
Vous le voyez ICI  dans le soleil, sous un autre jour...
Vivement que la mode des oeillets reviennent!

Bon dimanche à tous

mardi 26 novembre 2013

Papiliorama

Pour fuir l'hiver et le froid qui me transperce, j'ai une recette bien à moi, que je vous ai déjà expliquée ICI
Hier, je suis retournée dans cette serre splendide, et sous prétexte photographique, j'ai fait une cure de chaleur, bien sûr, mais aussi de couleurs!
La différence de température m'a d'abord permis de voir le jardin dans les brumes de chaleur comme dans les forêts primaires et c'est dans un silence ouaté que les papillons frôlent les visiteurs... quand ils ne viennent pas carrément les butiner. Habit rouge de Guerlain semble être une senteur à leur convenance!
Impossible de prendre en vol ces grands voiliers zébrés de noir qui semblent planer sans but... Mais ils se fatiguent parfois et passent à d'autres occupations...


L'oeil s'amuse à essayer de les dénicher dans la végétation souvent rongée - j'aime à penser que c'est par leurs chenilles et non par quelque race d'escargot tout aussi vorace. Les Pandanus eux semblent épargnés, certainement grâce à leurs feuilles finement dentées. Un petit frisson sur le dos de la main...


Du vert, du vert, et du vert encore.... parfois électrique.


Un soleil tonique qui n'a pourtant pas échappé au grignotage, malgré ses feuilles coriaces


Pendant deux heures, j'ai tourné sous le dôme protecteur, mes yeux ne sachant qu'admirer le plus : les feuilles, les fleurs, les papillons, les quelques oiseaux? ou simplement ce papillon qui une fois refermé ressemble à une feuille morte?



Encore un petit coup de bleu,


avant de passer à la boutique pour choisir son prochain bijou parmi les chrysalides, sagement rangées.


Avez-vous pu faire votre choix?

lundi 18 novembre 2013

Quand le temps file...

...on oublie de tourner les pages du calendrier helvétique. Il n' a plus que deux images et 2014 verra un nouveau fleuron de l'art populaire sortir de presse - j'imagine que les photographes et les imprimeurs ont déjà été réquisitionnés!
La Suisse italienne est à l'honneur en ce mois de novembre traditionnellement gris et brumeux, une région presque méditerranéenne. Longtemps, elle a joué pour les Suisses le même rôle que celui de la Côte d'Azur pour les Français du "plus au nord".

Au bord du lac Majeur, Ascona le soir par Joana Kruse
Ascona est un petit village de pêcheur au bord du Lac Majeur, devenu depuis longtemps une station touristique assez huppée. Festivals de musique classique, de jazz, Musée d'art moderne et "le" feu d'artifice, qui faisait le bonheur des premières actualités télévisées! Les hôtels y sont hors de prix et s'il fait bon flâner en mangeant une glace sur le quai hautement coloré, je préfère de loin les petits villages de l'autre côté du lac, dans la région du Malcantone, entre prairies sèches et forêts de châtaigniers.
Lors de notre dernier voyage en 1995, nous avions surtout flâné le long l'autre lac de la région, lui aussi mi-suisse, mi-italien, le Lac de Lugano, et j'ai retrouvé une diapositive du petit village de Morcote, bien moins coloré et tout aussi typique...

Morcote, 1995
Là aussi, nous avions flâné sous les arcades, à fleur d'eau, dans l'odeur d'une improbable "Polenta Provenzaler Art", lourd tribu de la gastronomie à l'essor touristique...

Une région éloignée qui est pourtant chère au coeur de tous, la douceur de l'air et  la floraison des camélias, aux mois de mars-avril attirant toujours autant les gens lassés de la grisaille hivernale et du froid!

dimanche 17 novembre 2013

Un bouquet pour un dimanche / 34

Les doigts glacés dans les gants plastiques, deux polaires sur le dos, le mouchoir à portée du gant... je ne trouve pas que le jardinage soit l'activité la  plus agréable en cette saison. Mais certains travaux doivent être impérativement réalisés, l'hiver est annoncé comme terriblement froid. On verra...
Heureusement, la récompense suit immédiatement... Pas de rosiers croulant sous les roses, non, de petites floraisons de ci, de là, et un bouquet charmant: un méli-mélo de couleurs fondantes


Dans mon petit vase à bulles, font la ronde, de gauche à droite dans le cercle inférieur : la petite Fairy, Queen Elisabeth, la pourpre Malicorne, Sourire d'Orchidée toute rosissante sous le froid et enfin Emera. Deux boutons orangés l'un de Calizia, l'autre du doux Abraham Darby. Evelyn, en coupe grande ouverte, et sortant un peu du cadre, le beau violet gris de Rhapsody in Blue.


Et enfin, la nouvelle rose jaune - que je ne pouvais joindre au petit bouquet - la Reine de la lumière, Lichtkönigin Lucia dont le parfum s'était éteint à l'extérieur, mais qui embaume la maison


Un petit fleuron de Calizia, plus délicate, pour tempérer sa virulence, une flûte pour tenir haut sa tête couronnée d'or...


Comment ne pas aimer les roses? Deux bouquets pour mi-novembre... Le jardin est généreux.

Bon dimanche à tous!

dimanche 10 novembre 2013

Un bouquet pour un dimanche 33

Comme les grands artistes qui ne peuvent quitter la scène et leur public adorateur, mon jardin annonce son dernier bouquet, puis encore un, puis encore celui-ci.
"Allons,  les derniers dahlias", m'a-t-il susurré... et pour les dahlias, je le crois : plus de boutons en formation, encore quelques grosses têtes, toutes déchiquetées, laissées en pâture aux perce-oreilles et autres représentants du petit monde.


Dahlia Cactus My Love tout en blanc, un gros dahlia rose qui m'a été donné par ma mère, dont j'ignore le nom, très fidèle, et quelques fruits du troène, dans un vase que vous connaissez déjà, qui a le mérite de tenir serrées les tiges de ce bouquet  assez lourd.


Couleurs sans parfums, mais à cette saison, je ne vais pas faire la pénible!

Bon dimanche à tous



dimanche 3 novembre 2013

Un bouquet pour un dimanche / 32

Serait-ce le dernier bouquet du jardin?  Le gel n'a pas encore flétri les fleurs et quelques courageuses font encore des boutons... Je ne taille que les fanées qui n'auront pas le temps de grainer, et je picore de ci, de là, les belles encore intactes pour mes bouquets.
Fleurs de jardin, aussi simples que des fleurs des champs, pour un petit bouquet varié posé dans une barbotine italienne en forme de potiron - saison oblige.


Vous reconnaîtrez pêle-mêle Rudbeckias, Soucis, Cosmos, Zinias, Calaminthe, Bourrage, Camomille...


Les photos sont prises au flash, la lumière est si grise ce matin... Heureusement j'ai un rayon de soleil assuré!

Bon dimanche à tous

mardi 22 octobre 2013

La mer, enfin

Allais-je sur l'île ignorer la mer? Non, j'aime trop le littoral pour cela!
Et l'île avec ses sortilèges intérieurs savait bien me rappeler du haut de ses montagnes qu'elle était encerclée par l'élément liquide!
Kapsali, depuis  le château de Xora
Impossible de l'oublier! D'ailleurs, les chemins de terre semblent tous mener au bord des falaises, ou dans de petites criques...
Monastère de la Panagia Mytidiotissa
Les champs jaunis par six mois de soleil déboulent sur des paysages plus rafraîchissants, loin de  la chaleur sèche des paysages de garrigue et de rocaille.


La mer a aussi ses sortilèges minéraux et il est bon de marcher sur de longues plages désertées en septembre, choisir quelques galets, laisser tremper un pied paresseux dans l'eau tiède... Rêver dans la brise.


Des cormorans, ces oiseaux qui ne sauraient se passer de la mer, dressés comme un symbole de l'univers marin,  n'ont même pas été dérangés par ma présence.


Le bord de mer est lui aussi un lieu de nature qui me convient, même si je me méfie de l'élément liquide, trop étranger pour moi.
D'ailleurs, un reliquat de vacances heureuses dans le sable, vient conforter mon bonheur d'être dans l'été.




lundi 21 octobre 2013

Le Mont Niesen


Vous rappelez vous mon article du mois de juin? En feuilletant le calendrier suisse, j'avais découvert le Mont Niesen et me promettais d'y aller voir de plus près!
C'est en automne que j'y suis allée, profitant du temps merveilleusement ensoleillé de l'été de la Saint-Martin... Tout d'abord, je ne l'ai pas reconnu, toute occupée à contempler les couleurs et les brumes qui adoucissaient le paysage.


Puis la pyramide s'imposa, cône sombre dominant la brillance du lac

ravissant la vedette aux Alpes bernoises enneigées, plus à l'arrière. Un paysage grandiose, ombres sculptées par le soleil, et légère brume qui en plein midi signale l'automne mieux que les feuillages à peine effleurés par le pinceau d'or.

Derrière moi,  un pays de carte postale, des forêts, des alpages, des chalets avec géraniums aux balcons encore, des bruits de sonnailles, une campagne tranquille... plus loin,  un arbre en robe jaune...



Je vous reparlerai du Mont Niesen : on peut le gravir en train!


dimanche 20 octobre 2013

Un bouquet pour un dimanche 31

Dimanche, à nouveau! Les jours filent, ils courent vers l'hiver, et j'essaie de les suivre en préparant, du mieux que je le  peux, le jardin pour les grands froids et pour le printemps prochain. Apports de terreau au pied des rosiers, plantation des bulbes, taille des grandes vivaces, je suis bien occupée, avant toujours autant de plaisir.
Derniers soleils des Rudbeckia Marmelade, si lumineux en cette saison... quelques dahlias, de plus en plus petits, des asters...


J'ai chapardé chez mes voisins amis dont la maison est à vendre quelques branches de troènes qu'un paysagiste viendra saccager "beau carré" dans peu de temps -  et j'aime leurs fruits noirs dans ce bouquet lumineux. Pas de parfums sur ce bouquet pourtant, les asters si mellifères pourtant n'apportant aucun fragrance dans la maison...


Le vase est un vase de verre opaque au maillage doré délicat - un peu précieux pour ce bouquet plus champêtre que raffiné, mais son ouverture généreuse permet un bel étalement des grosses corolles...

Bon dimanche à tous !

mardi 15 octobre 2013

Terrienne en l'île

A peine débarquée sur l'île, je m'attache à "reconnaître" les garrigues que j'aime arpenter... je me raccroche au terrain, aux plantes, aux arbres, comme pour éloigner l'immensité maritime!



Je n'aime jamais autant la mer que quand je peux lui tourner le dos, aller sur les monts et les collines qu'elle a enfantés, ignorant la masse liquide angoissante, pour mieux respirer l'odeur des herbes écrasées, origan et thym mêlés, avec parfois une pointe de curry...
Découverte des villes anciennes qui semblent oubliées dans la vibration de la chaleur et le bruissement des  graminées et des criquets et
Paléochora, Cythère
des innombrables églises de pierre, désormais fermées, mais que parfois une main pieuse vient fleurir.
Sainte Barbara - Aghia Varvara, Paleochora, Cythère
Il faut un signe du ciel pour s'arracher à la fascination et au silence ambiant et reprendre le chemin cahoteux


qui longe des précipices où la végétation semble renaître, profitant de leur relative fraîcheur,


jusqu'à la cascade mythique, bien maigrelette en fin de saison.
Mylopotamos
Et ce n'est que bien plus loin, que le bout de la terre apparaîtra,  l'île semblant se perdre dans un tourbillon émeraude.


Par ses paysages campagnards, l'île m'apprivoise, m'amenant à accepter son insularité et à me donner envie de découvrir ses côtes.