dimanche 30 mars 2014

Un bouquet pour un dimanche 43

Après l'opulente flore tropicale tant admirée, j'ai retrouvé mon jardin, composé de simples fleurettes printanières avec beaucoup de plaisir. Malgré la neige tombée pendant mon absence, les plantes ont continué leur chemin sans se laisser distraire et c'est le coeur en fête que j'ai cueilli les fleurs jaunes du printemps.


Un corbillon de verre épais dont c'est le premier bouquet puisque j'attendais la floraison des jonquilles pour associer sa couleur orange ambrée au jaune puissant. Joliment gravé, échancré pour soutenir la tête des fleurs, ni trop bas, ni trop haut, mais très lourd, ce vase a tout pour me plaire...


 Forsythias, deux sortes de jonquilles, quelques primevères officinales et trois brins de corbeille d'argent, quelques feuilles, la coupe est pleine, le printemps est sur la table.


Bon dimanche à tous !

vendredi 14 mars 2014

Régional et réjouissant

J'aime lire la presse régionale, et c'est la première chose que je lis dans mon quotidien du matin. C'est dans ces pages que bat le pouls de la région, au gré des chiens écrasés, des interviews des personnalités locales...

Hier, une nouvelle réjouissante qui a immédiatement attiré mon attention: le Musée du Papier Peint de Mézières, dont je vous ai parlé ici, en est la vedette heureuse!


LA LIBERTE, du 13 mars 2014

Evelyne Tissot est heureuse que ce papier peint d’exception ait refait surface. Il sera bientôt remis à sa place. © E. H. Musée du Papier peint

J'ai bien aimé cette histoire qui permet de penser que parfois les gens ont un sursaut d'intelligence! Pour le plaisir, un médaillon encore de ce merveilleux musée que je ne me lasse pas de visiter!

Carte postale éditée par le Musée

Musée du Papier Peint, Mézières, Suisse

dimanche 9 mars 2014

Un bouquet pour un dimanche 42

Hier, jour de grand soleil, j'ai vu passer deux papillons dans le jardin... Un citron et une grande tortue : drôle de couple, je vous l'accorde! Ils étaient fort excités, et ... papillonnaient sans arrêt, faisant mine de butiner, sans jamais se poser vraiment : allez les photographier!
Passant des crocus aux perce-neige, ils étaient irrésistiblement attirés par le blanc! Mais... les perce-neige ? Intriguée je me suis agenouillée pour mettre le nez dans ces fleurettes et oui! elles ont un parfum! Pas des plus doux, ni des plus suaves, mais un parfum miellé à l'instar de fleurs plus réputées.
La brise s'étant levée, j'ai admiré le balancement de leurs corolles si joliment marquées de vert... et je n'ai pas résisté à la cueillette.


Dans un petit vase octogonale brocanté il y a de longues années et que je garde généralement pour les fleurs coupées par erreur, pour celles qui n'ont pas de place dans un grand bouquet, ou pour celles qui résistent encore alors que leurs consoeurs se sont épuisées, soutenues par quelques feuillages d'un fusain rampant joliment ourlés qui ne les concurrencent pas, les perce-neige ont trouvé la grâce qui me les fait admirer au jardin!


Bon dimanche à tous !

mercredi 5 mars 2014

Une journée idéale

La grisaille qui colle aux basques, et au moral... Une envie de chaleur, de dépaysement, un besoin de casser la routine si déprimante du quotidien : la plongée dans les fichiers photos est là pour ça - en attendant mieux!

Une journée de vacances idéale pourrait se dérouler comme un jour fantasmé sur une île grecque...

Dés l'ouverture des volets, tôt, aux premiers rayons du soleil, plisser les yeux pour mieux voir les feuilles des oliviers qui brillent, respirer doucement appuyée contre la barrière, regarder le jardin et s'amuser des jeux  du chaton de la maison...


Après un petit café et la lecture tranquille du courrier, partir sur les petites routes jusqu'au monastère célèbre, histoire d'arriver avant les cars de pèlerins-touristes, profiter du calme des lieux , admirant le jardin et les plantes toujours bien soignées par les moines...


Puis après moult détours (les îles sont petites, mais les chemins sont nombreux et pas signalés), débarquer à la capitale, marcher dans ses ruelles qui débouchent soit dans les champs jaunis par l'été, soit directement sur la place animée, où tout le village se donne rendez-vous pour se désaltérer...


Reprendre la route des vieux villages abandonnés, pour visiter une petite chapelle recommandée par notre hôte qui tient à nous faire découvrir toutes les beautés de son île. Après quelques minutes de marche sur un sentier caillouteux, dans la chaleur d'avant midi, la voilà juste en contrebas. Belle et simple, elle ne s'ouvre plus qu'à de rares occasions, dans ce lieu isolé.


On y voit pourtant l'écriteau brun posé par le Ministère de la Culture qui a répertorié tous les sites archéologiques et toutes les richesses historiques du pays, même si ceux-ci sont loin d'être aussi bien entretenus que les chapelles... La chapelle est fermée, et pas de clef dans les cachettes habituelles (bord de fenêtre élevée, portique de la porte, trou entre deux pierres...) Tant pis pour l'ombre! S'asseoir quand même pour savourer le  plaisir de se retrouver dans la montagne grecque, dans l'odeur des plantes écrasées sous nos pas.
Poussés par la soif et la faim, revenir dans les villages où il n'est pas difficile de trouver de quoi se reposer. Les enseignes sont explicites, même si les connaissances de la langue sont succinctes!


Sous le platane, en effet, l'ombre est accueillante et la nourriture abondante! Le temps n'y compte pas,  et devant un dessert offert par la patronne, c'est la sieste qui s'écoule dans les discussions animées et le bourdonnement des guêpes qui ont elles aussi élu domicile à l'abri des grands arbres.


Une visite encore d'un autre village abandonné, admirer les portiques, les pierres, les figuiers qui poussent sur les ruines, essayer de comprendre la vie des îliens partis sur le continent, laissant derrière eux ces vestiges.


Puis revenir vers la mer, et ses paysages familiers...

Retrouver la terrasse dans les oliviers, laisser le soir envahir lentement le jardin, une journée terminée après un dernier éclat de bleu...


Le rêve, la journée idéale, vue depuis ma prison hivernale...

Les photos ont été prises à Cythère, en 2013, mais cette journée aurait pu se dérouler sur n'importe laquelle des îles grecques que je connais...