jeudi 24 décembre 2015

Noël, déjà

Merci à vous qui passez encore sur ce blog en perte de vitesse... 

Je vous souhaite 

un joyeux Noël et de bonnes fêtes!



mardi 27 octobre 2015

Excursion chez les fous

Pas d'ironie, ni de sujet grave... juste le motif du voyage en Gaspésie!  Après avoir goûté aux charmes villageois de Percé, nous étions prêts pour le premier bateau transportant les touristes autour de l'île de Bonaventure... Le temps était splendide et la bourgade bien calme dans l'air un peu frisquet du matin. Nous avons cru un instant avoir un bateau pour nous tout seuls... mais finalement, nous avons été ajoutés sur un autre bateau, où un groupe avait déjà pris place... Petite désillusion vite compensée, peu de monde sur le pont, juste quelques follos qui ne voulaient rien rater!
L'occasion de voir la petite ville depuis le large...


Le tour du rocher pour commencer, l'occasion d'approcher la pierre magique et de jauger l'arche sous un autre angle, et quand nous avons passé dans la lumière grise de son ombre, le silence s'est installé sur le bateau...


Puis nous avons passé côté soleil. Le pilier de la deuxième arche effondrée en 1845 semble encore bien solide, mais tout le rocher est sensé disparaître d'ici 400 ans...


Le rocher avait fort belle allure autrefois - et les bateaux étaient eux aussi plus impressionnants que notre caboteur!
« A view of the Pierced Island by Hervey Smyth » par Drawn by Hervey Smyth 1760,
 engraved by Canot, Pierre Charles, 1710-1777, engraver.
 Library of Congress Washington, D.C. 20540 USA. Sous licence Domaine public via Wikimedia 
Enfin, nous arrivions  au large de Bonaventure... Les premiers phoques gris, puis les phoques communs, partout, en train de prendre le soleil,


et enfin, la colonie des fous de Bassan! Une émotion forte... et une odeur qui l'est tout autant! Je pense que beaucoup d'oiseaux étaient déjà repartis, les poussins gris que nous apercevions étant déjà bien grands. Pourtant, c'était absolument extraordinaire de voir une telle concentration! Tout à fait exaltant!


Ce n'est pas spectaculaire dans mon compact, je le savais d'avance, mais à vrai dire, je n'avais cure de la qualité des photos... j'ai préféré détailler de mes yeux moins réducteurs les familles groupées à chaque anfractuosité de la falaise, et admirer le vol précis de ceux qui rentraient au nid. Le bateau passait tout doucement à bonne distance pour ne pas déranger les oiseaux qui doivent y être tellement habitués qu'ils les ignorent complètement.
Un gros plan - juste pour le souvenir...


Evidemment, ce n'est pas comme à la télé!
Il était trop tôt pour marcher sur l'île, les guides n'avaient pas encore accosté, et inutile de penser nous promener à notre guise dans cette réserve faunique de haute valeur!
Nous sommes donc restés à bord, pour un retour sans escale à Percé, non sans nous remplir les yeux encore du paysage...


jeudi 22 octobre 2015

Une journée au bord du fleuve

Devant nous, la route égrenait ses noms joyeux et colorés, qui me rappelaient tant les Antilles : Gros Morne, Grande Vallée, Rivière-du-Loup, Trois Pistoles, Mont-Joli, Pointe-à-la-Frégate... Pourtant, l'atmosphère était bien différente!
Mais, cette litanie évocatrice nous poussait à quitter la route 132 pour aborder ces petits villages tranquilles posés au bord du fleuve.

Berthier-sur-Mer
Des maisons de bois à l'architecture un peu vieillotte, une église au clocher effilé recouvert de plaques métalliques luisantes, pas toutes aussi imposantes, mais partout très présentes, parfois un café ou un restaurant...

Trois Pistoles
Plus nous avancions, le paysage gagnait en intensité, les villages gagnaient un caractère maritime avec une activité de pêche.


Au loin, nous apercevions parfois le bout de la péninsule, les falaises nous masquant les havres et les plages où se nichent quelques maisons, un atelier mécanique, un motel parfois...


Nous passions d'un village à l'autre, nous arrêtant au port, nous imprégnant de cette ambiance étrangère à nos préoccupations quotidiennes, admirant les premiers vols migratoires des oies...


Le temps s'étalait devant nous, la journée appartenait à ces moments de pure découverte... Fuyant les grands centres, nous nous plaisions à flâner en bordure du fleuve, jusqu'au soleil couchant. Parfois un promeneur nous saluait, nous échangions quelques mots sur la douceur du temps, notre provenance, les oiseaux...


Un motel - déserté en cette fin de saison - nous accueillait, nous mangions un léger picnic, ne comptant guère sur les restaurants presque tous fermés... La balançoire de bois - partout présente et indissociable des moments de détente - nous berçait, jusqu'à ce que la fraîcheur nous oblige à regagner la chambre, les yeux pleins de lumière dorée...




dimanche 18 octobre 2015

Une journée à Percé

Voulant faire un voyage "nature", hésitant entre plusieurs destinations, seule la date comptant, nous avons finalement opté pour le Québec, et plus spécialement pour la Gaspésie. Feuilletant la documentation obligeamment prêtée par des amis enthousiastes, nous avions de la peine à imaginer notre circuit et avons décidé de "voir sur place". Bien nous en a pris!
Ne sachant pas vraiment à quoi nous attendre, nous avons été surpris par l'accueil chaleureux qui nous a été partout réservé, et par le dépaysement total! Nous avons été transportés dans un autre monde! Je vais essayer d'en faire une chronique, sans ordre chronologique, juste basée sur les émotions et les découvertes.
Nous sommes arrivés à Percé, but du voyage, en fin d'après-midi... Une longue rue bordée de motels, de quelques boutiques - beaucoup déjà fermées, la saison touchant à sa fin. Rien de bien affriolant, mais de partout, nous pouvions admirer le rocher mythique!


La promenade au soleil couchant était absolument exaltante!
Le lendemain, le temps était beaucoup moins enthousiasmant. Le vent, bien sûr, mais la grisaille, la brume et la bruine... La mer était grosse, et nous étions moins sûrs de pouvoir faire l'excursion projetée, à savoir le tout de l'ile de Bonaventure pour aller voir la colonie des Fous de Bassan. En effet, les bateaux ne partaient pas et les touristes - il y en avait tout à coup beaucoup, nous étions dimanche - attendaient qu'une décision définitive soit prise. Ayant horreur de ces concentrations, nous commencions à douter de notre décision... tout en voyant bien que si voulions voir les oiseaux nous devrions supporter la foule...
Nous avons attendu, et pour passer le temps, nous avons marché, pour connaître autre chose de la petite bourgade touristique! Attirés par la falaise, le bonnet aux sourcils, nous sommes partis allègrement pour découvrir le monstre sous un autre angle!


Entre-temps, la bruine était devenue crachin... mais les rosiers qui nous ont accompagnés tout au long de ce voyage n'en avaient cure.


Tout près du village, et déjà tellement éloignés, sur la lande, seuls et perdus...


Le vent s'acharnait sur les joncs qui bordaient des rigoles spongieuses... 


Pour échapper à son emprise, nous avons tourné le dos à la mer et cheminé jusqu'à l'église et découvert ainsi un village loin du centre très touristique. Un quartier tranquille, de grands arbres, des jardins soignés... Mais, un bus scolaire, le dimanche? Nous avons rencontré partout de ces bus caractéristiques et avons finalement compris qu'ils servaient, c'est vrai, au transport des écoliers, mais aussi à celui de toutes sortes de groupes!


L'église n'avait rien d'exceptionnel mais à l'intérieur des terres, elle était abritée des vents et la balade fut tout à coup beaucoup plus douce...
Une maison ancienne, bien rénovée... Il n'y en a plus tant que ça en aussi bon état, mais nous avons été charmés par les proportions de ces grandes bâtisses.


Revenus au port pour apprebdre que non, pas de bateaux aujourd'hui, malgré le beau temps revenu, nous avons mangé du homard dans un endroit un peu sélect, puis pris le chemin du musée, par désoeuvrement. La surprise fut totale: nous découvrions tout à coup la riche histoire de ce village du bout du monde que la pêche à la morue a fait vivre pendant cinq siècles. Les bateaux ramenaient le poisson à Percé où il était séché et salé sur la plage avant d'être mis en barils pour partir pour la France et l'Europe. Toute une économie s'est développée ensuite, toujours autour de la pêche. Dès 1920, c'est le tourisme de luxe qui investit la petite ville. Celui-ci s'est maintenant démocratisé, et les plages ne servent plus désormais à faire sécher la morue...


A notre sortie du musée, le soleil éclairait à nouveau le rocher, lui donnant sa belle couleur ocre. Nous avons flâné, mêlé aux badauds qui arpentaient le quai, admirant le passage de "nos premiers" Fous de Bassan...


et ne nous lassant pas d'essayer de capturer leur plongeon spectaculaire...


Une journée finie dans la douceur...

jeudi 15 octobre 2015

Octobre ailleurs


Une photo m'a pincé le coeur ce matin! Celle des Sternbergia en fleurs, du blog Le retour chez Canelle
Immédiatement, j'ai été transportée dans un lieu fort impressionnant. C'était en octobre 2009, dans la région du Magne, en Grèce...
La route avait été belle, malgré le ciel incertain, bordée de villages éparpillés dans les champs séchés et de figuiers de barbarie...


Nous avions quitté la route principale pour serpenter entre les villages fortifiés, souvent abandonnés, ou pourtant certaines maisons étaient heureusement restaurées, privilégiant la belle pierre blonde et des proportions harmonieuses et traditionnelles.
Chaque arrêt déclenchait des concerts d'aboiement peu rassurants. Au bout d'un chemin, nous arrivions sur cette jolie église... Ici, le silence régnait, nous étions au bout du monde...


La porte était fermée et un peu frustrés nous avons longuement cherché la clef, laissée en général dans une corniche, un détail de la porte ou du mur... Rien!
Tant pis pour les icônes, c'est en contrebas que le spectacle nous attendait, un olivier au tronc admirable


et à son pied, offrant leurs calices jaunes, piquetant l'herbe restée verte à l'ombre du centenaire


C'était ma première rencontre avec ce crocus d'automne, vécue comme extraordinaire - tant de fraîcheur dans un monde minéral que l'été avait séché et jauni!
La fleur et le lieu sont désormais inséparables dans mon esprit... et c'est pour faire vivre ce souvenir que j'ai planté des bulbes de cette belle dans mon jardin à l'automne passé... Mais le climat  semble l'empêcher de fleurir, à moins que ce ne soit la nostalgie de la Méditerranée!


vendredi 5 juin 2015

Temps d'été, encore...

Les grands vents sont oubliés, l'été est là, comme s'il n'avait cessé depuis trois semaines...

Aujourd'hui, le bonheur fut de prendre le café sur la terrasse, tôt, dans la lumière et la tiédeur du matin, lire le journal en étant distraite par le chant des oiseaux, voire le bourdonnement de quelque insecte...


Le goût amer du café, réconfortant, et le parfum des oeillets, vanillé comme une gourmandise!

Faire le tour du jardin, admirer les rais de soleil, allumant les fleurs les unes après les autres, et prévoir un petit bouquet qui mettra en valeur le blanc de l'oeillet...


Depuis, les rideaux sont tirés devant la fenêtre ouverte, la maison est fraîche.
Lentement, la journée s'écoule dans une atmosphère bienheureuse de vacances et d'été éternel...

mardi 12 mai 2015

Temps d'été

Le ciel bleu dès le matin, les lilas à la fenêtre de la douche, le pépiement des oisillons à peine éclos -le bonheur.


Le tour du jardin dans la rosée, l'éclosion des boutons aperçus la veille, la lecture du journal au soleil - le bonheur.
Puis le café entre voisines, les papotages sur les votations du dimanche, la fête des mères, les familles,  les projets, dans le rire et la légèreté - le bonheur.
Le repas en tête à tête sous le parasol, le partage des instants vécus séparément, le bourdonnement des insectes, le chat qui s'installe sur le coussin près de vous  - le bonheur.
Puis le travail au jardin, sans cesse renouvelé, jusqu'au ralentissement des gestes alourdis par la fatigue - le bonheur.
Revenir dans la maison, s'asseoir dans la fraîcheur, un verre d'eau glacée, le corps en sueur tout à coup dans le courant d'air - le bonheur encore!






dimanche 26 avril 2015

Un bouquet pour un dimanche / 55

Le printemps bat son plein au Jardin de Gine dont vous trouvez la chronique ICI. J'ai repris mon habitude matinale de cueillir un bouquet et le dimanche, celui-ci vous est destiné.
Voici le cinquante cinquième...


Spirée, Chataire, Cerfeuil bronze et Lysimaque nummulaire font un écrin pour quelques Giroflées pourpres et des mini-tulipes, un bouquet serré et court posé dans un verre fumé torsadé à la généreuse encolure pour mieux les soutenir.


Ces mini tulipes sont mes préférées pour les bouquets de printemps. Ce sont celles qui ne veulent pas grandir, qui ont tant donné les années précédentes, qu'elles choisissent de faire "au petit pied" une année ou deux, avant de disparaître ou de renaître au format habituel! Mais leur parfum est celui des grandes et tient tête à celui de la Giroflée!

Bon dimanche à tous !

vendredi 3 avril 2015

Floraison

"Les abricotiers sont en fleurs"... La nouvelle court dans les journaux, sur le net, parmi tous ceux qui ont quitté le Valais! C'est comme une ritournelle annuelle qui fait que même si je n'en ai plus la nostalgie, je sais toujours précisément quand la floraison débute!


Cette année, nous avons fait le déplacement, malgré le vent, la pluie et le ciel gris! Nous avons traversé la plaine de part et d'autre, en remontant le long du Rhône, puis en redescendant par le vignoble... nous extasiant à chaque nappe claire aperçue!


Nous avons choisi pour nous arrêter un verger plus âgé, avec une culture basse-tige, taille en gobelet à l'ancienne, bien plus décorative à mon goût que les tailles en palmettes si pratiques pour la cueillette!
Le miracle de cette floraison immaculée, aux sépales roses, sur le bois noir et écailleux, nous a à nouveau émerveillés... et dire que j'avais oublié cette impression si forte!


Je m'attendais à un parfum suave, mais non,.. Aucune abeille non plus dans ce jour de grand vent!
Juste une aile, pas très loin...


Je le sais, l'année prochaine, je retournerai voir les abricotiers en fleurs!

mardi 31 mars 2015

La légende du "Pendu-dépendu"

J'ai à plusieurs reprises vu dans des églises ou des chapelles des tableaux de "pendu". Sans m'en rendre vraiment compte, je m'en détournais, assez rebutée par cette mort  horrifiante dont le grotesque ne m'échappait pas.
Puis, dans le cadre d'un reportage - ici - sur le chemin de St-Jacques de Compostelle qui traverse ma région, j'ai décidé de voir ce qu'il en était vraiment!

Coquille des pélerins déposée sur l'autel de la Chapelle St-Jacques, Tavel
La légende est fort ancienne et fort répandue et elle a plusieurs versions dont je vous livre les deux plus courantes.
Selon la première version, un pèlerin et son fils s'arrêtent dans une auberge. L'aubergiste cache dans leurs affaires une coupe d'argent et dès leur départ avertit du vol la maréchaussée! Le père et le fils furent arrêtés et le fils fut pendu.
Selon la seconde, c'est une serveuse de l'auberge qui fait des avances au fils du pèlerin qui la repousse. Pour se venger, elle glisse la vaisselle d'argent dans sa malle et l'accuse du vol, avec la même pendaison au final.

Fresque de la Chapelle St-Jacques, à Tavel
Jakob Stoll, 1769
Le père se rend seul à St-Jacques de Compostelle où il prie pour son fils et lors de son retour, il entend son fils toujours pendu au gibet lui parler et le consoler. Il dit être restauré par St-Jacques. Le père va donc voir le juge et celui-ci fait décrocher l'innocent et pendre le délateur (ou la délatrice) à sa place.
Une jolie variante espagnole qui se passe à Santo Domingo de la Calzada dit que le juge était en train de manger une poule et un coq rôtis et qu'il aurait ri en attendant la relation du miracle. "S'il est vivant, que cette poule caquette et que ce coq chante!". Les deux volatiles s'exécutèrent et le juge fit décrocher le pendu...


La poule et le coq se trouvent toujours à la Cathédrale de Santo Domingo de la Calzada, derrière une grille pour éviter que les pèlerins ne leur arrachent la plume. C'est désormais le curé qui leur fournit le gri-gri à joindre à la coquille!


L'histoire court, et enflamme les imaginations, telle une rumeur, pendant tout le Moyen Age et nombre d'églises en France, en Suisse et en Autriche, rapportent le miracle.
Le but de cette légende aurait été d'inciter les pèlerins à se méfier des aubergistes peu scrupuleux!

En 2007, j'avais fait un tout petit bout de chemin sur la Via Jacobi, dont le chemin creux à l'époque médiévale devait être un fameux coupe-gorge!


Peut-être connaissez-vous cette histoire sous une autre variante, propre ou non à votre région? Ce serait intéressant de pouvoir les comparer!

(Sources: Wikipédia)

samedi 28 mars 2015

Une balade dans le printemps

Ce matin, j'ai renoué avec une vieille habitude: une balade dans la fraîcheur... Prise tout l'hiver par la lecture quotidienne des blogs, douillettement installée avec mes cafés derrière mon ordinateur, je me suis laissée vivre, le plus chaleureusement possible. Mais ce rythme commence sérieusement à me lasser...

Désireuse de voir si l'Anémone hépatique dont je vous parle ici et ici  était fleurie, j'ai repris le chemin de la forêt abîmée. Celle-ci se remet doucement du carnage, et les joggeurs rencontrés ne semblent même pas remarquer les cicatrices laissées par la coupe des grands arbres voilà deux ans.

D'ailleurs, le chemin est encore longé de sapins et de hêtres, comme s'il avait fallu le protéger tout en dégarnissant la forêt jusqu'à ses rives...


Les grives, les mésanges et les pinsons entrelaçaient leurs chants et leurs cris au-dessus de ma tête, le soleil baignait le sous-bois et l'air piquait encore un peu. La rumeur de la ville me parvenait, vibrante mais si éloignée.


Il était encore trop tôt pour que l'Anémone tant admirée relève la tête... elle semblait encore toute alanguie. Pourtant, sa belle couleur formait déjà des flaques azur dans le brun des feuilles mortes.


Je me suis arrêtée sous l'arbre aux chatons espérant surprendre un bourdonnement... mais les abeilles elles aussi dormaient encore!


A l'orée de la forêt, une petite troupe de chamois, familière des lieux, paissait dans les pâturages reverdis, en toute quiétude. Rien n'aurait pu leur faire relever la tête pour permettre à la photographe de faire une "vraie" photo!


Je suis restée à longtemps à les observer, adossée tranquillement à un arbre, espérant une action quelconque de leur part. Même les joggueurs suivant la courbe du chemin qui les rapprochait ne les ont pas fait broncher - bien trop occupés à se nourrir...
J'ai rebroussé chemin, et la lumière dans la forêt avait changé : l'Anémone s'était réveillée!