L'été a été fort varié, entre visites, famille, et voyages.... le tout sous la pluie! J'ai essayé de sauver quelques balades, entre les averses, obligations, et gros coups de fatigue parfois. Mais pas autant que je l'aurais voulu! L'automne ouvrant ses premiers feux, je me sens des fourmis dans les jambes : sortir, s'aérer, marcher... et photographier!
Envie aussi de découvrir de nouveaux panoramas, de renouveler mes sorties favorites! C'est dans cet esprit que, munis d'une carte pédestre, nous sommes partis à la découverte d'une rivière gruyérienne et d'un nom qui nous a "allumé": Ancienne Part-Dieu. Néophytes et innocents, nous n'avions pas regardé les courbes de niveau... Juste à la sortie de la ville, la route étroite traversait un pâturage et montait vers la forêt. Nous sommes partis du "pas du montagnard".
Très vite, j'ai trouvé prétexte à m'arrêter pour photographier le paysage, le souffle déjà court. Ayant mal apprécié la distance, je pensais qu'après la belle montée, juste là, à la sortie de la forêt, nous déboucherions sur un nouveau plateau et que je pourrai me délasser les muscles des jambes qui tiraient... J'ai ralenti le pas, et serré les dents! Je ne voulais pas renoncer...
La rivière était en dessous de nous, on entendait l'eau couler et de nombreux ruisseaux y dévalaient... Plus question de la suivre...
Le plateau, enfin, la route moins pentue, une grande respiration et une impression d'être loin, au bout du monde!
L'air était doux et très clair, comme lavé par les pluies des derniers jours... Un paysage campagnard, très bucolique, quelques fermes éparses, et des troupeaux de vaches: une image d'Epinal!
Enfin, le but, derrière le vieux verger...
L'Ancienne Part-Dieu, entourée de sa muraille, est propriété privée. Elle ne s'ouvre au public que pour quelques manifestations... Nous avons, depuis, lu son histoire mouvementée que vous trouverez sous ce lien. Nous avons fait le tour de l'enceinte, accompagnés par le beuglement des veaux paissant dans ses prés qui semblaient saluer notre arrivée.
Par-dessus le mur, nous avons vu le toit de la chapelle joliment décorée et à l'horloge arrêtée.
Je suis toujours frappée par la désaffectation qui atteint des lieux autrefois très fréquentés et maintenant isolés. A la Chartreuse de la Part-Dieu, les moines faisaient l'aumône "à une cohorte de pauvres gens à la recherche de pain et d'un bol de soupe".
La lumière s'adoucissait et un petit air frais descendait des montages, nous avons donc rebroussé chemin, tout légers de savoir que nous n'aurons plus de chemin "en montée". Nous nous sommes encore amusés des cris des jeunes geais dans la hêtraie, et de la "pluie" des faines qui accompagnait leur charivari.
Les veaux, déçus de notre départ, nous suivirent en caracolant derrière la haie, profitant de chaque brèche pour admirer les badauds.
En contrebas, le ciel avait changé, le soir tombe désormais très vite. Les muscles et les pieds brûlants, nous avons retrouvé la voiture avec plaisir! Il faudra plusieurs de ces balades pour que la forme des "baladeurs" revienne...
Envie aussi de découvrir de nouveaux panoramas, de renouveler mes sorties favorites! C'est dans cet esprit que, munis d'une carte pédestre, nous sommes partis à la découverte d'une rivière gruyérienne et d'un nom qui nous a "allumé": Ancienne Part-Dieu. Néophytes et innocents, nous n'avions pas regardé les courbes de niveau... Juste à la sortie de la ville, la route étroite traversait un pâturage et montait vers la forêt. Nous sommes partis du "pas du montagnard".
Très vite, j'ai trouvé prétexte à m'arrêter pour photographier le paysage, le souffle déjà court. Ayant mal apprécié la distance, je pensais qu'après la belle montée, juste là, à la sortie de la forêt, nous déboucherions sur un nouveau plateau et que je pourrai me délasser les muscles des jambes qui tiraient... J'ai ralenti le pas, et serré les dents! Je ne voulais pas renoncer...
La rivière était en dessous de nous, on entendait l'eau couler et de nombreux ruisseaux y dévalaient... Plus question de la suivre...
Le plateau, enfin, la route moins pentue, une grande respiration et une impression d'être loin, au bout du monde!
L'air était doux et très clair, comme lavé par les pluies des derniers jours... Un paysage campagnard, très bucolique, quelques fermes éparses, et des troupeaux de vaches: une image d'Epinal!
Enfin, le but, derrière le vieux verger...
L'Ancienne Part-Dieu, entourée de sa muraille, est propriété privée. Elle ne s'ouvre au public que pour quelques manifestations... Nous avons, depuis, lu son histoire mouvementée que vous trouverez sous ce lien. Nous avons fait le tour de l'enceinte, accompagnés par le beuglement des veaux paissant dans ses prés qui semblaient saluer notre arrivée.
Par-dessus le mur, nous avons vu le toit de la chapelle joliment décorée et à l'horloge arrêtée.
Je suis toujours frappée par la désaffectation qui atteint des lieux autrefois très fréquentés et maintenant isolés. A la Chartreuse de la Part-Dieu, les moines faisaient l'aumône "à une cohorte de pauvres gens à la recherche de pain et d'un bol de soupe".
La lumière s'adoucissait et un petit air frais descendait des montages, nous avons donc rebroussé chemin, tout légers de savoir que nous n'aurons plus de chemin "en montée". Nous nous sommes encore amusés des cris des jeunes geais dans la hêtraie, et de la "pluie" des faines qui accompagnait leur charivari.
Les veaux, déçus de notre départ, nous suivirent en caracolant derrière la haie, profitant de chaque brèche pour admirer les badauds.
En contrebas, le ciel avait changé, le soir tombe désormais très vite. Les muscles et les pieds brûlants, nous avons retrouvé la voiture avec plaisir! Il faudra plusieurs de ces balades pour que la forme des "baladeurs" revienne...