jeudi 22 décembre 2011
lundi 19 décembre 2011
Cardères
C'est sous la première neige que je voulais revoir les cardères et la jachère faisant l'objet de mon billet du mois d'août. Armés de bonnets, d'écharpes et de gants - très pratiques avec l'APN, nous allions nous en rappeler ! - nous avions prévu de profiter de cette accalmie matinale qui semblait vouloir durer.
Les origans étaient plus gracieux, retenant encore quelques feuilles colorées.
Et les cardères, comme des petits coussins, pièges à flocons, avaient-ils peigné le ciel ?
Nous nous sommes enfuis, non sans remarquer quelques petites taches de couleur dans la tourmente ...
Quel bonheur de se retrouver devant un café fumant, avec la longue journée au chaud devant nous ...
Le temps était bien gris, et les arbres très imposants dans cette lumière blanche ... Tout de suite, nous avons vu les premiers goupillons dressés au-dessus des millepertuis déjà bien courbés et brûlés par le froid.
Les origans étaient plus gracieux, retenant encore quelques feuilles colorées.
Et les cardères, comme des petits coussins, pièges à flocons, avaient-ils peigné le ciel ?
Le vent a repris de plus belle, et un fin grésil nous piquait le visage. Les doigts raidis, le plaisir de la photographie est bien moins grand !
Nous nous sommes enfuis, non sans remarquer quelques petites taches de couleur dans la tourmente ...
Quel bonheur de se retrouver devant un café fumant, avec la longue journée au chaud devant nous ...
dimanche 11 décembre 2011
Sagrada Familia
Je ne pouvais pas ne pas vous parler de Gaudi, l'architecte qui a marqué la ville de Barcelone ... J'ai profité de cette escapade pour voir ses oeuvres, passant d'un quartier à l'autre, pour en admirer le plus possible, sans jamais m'en lasser. A commencer par le monument le plus visité d'Espagne, toujours en construction pourtant : la cathédrale de la Sagrada Familia dont vous pouvez tout lire ici.
Ma seule et unique visite datait de ... 1973. J'ai recherché les photos prises à cette époque ...
J'avais oublié qu'il n'y avait pas de voûte à l'époque. Je me souviens avoir été persuadée que l'on en arriverait jamais au bout ... c'était aussi gigantesque que la Tour de Babel
J'avais d'abord été rebutée, puis ensuite complètement charmée par l'énergie qui débordait de ce chantier ... Il n'y avait pas de parterre et nous devions marcher sur des passerelles. Il n'était pas possible de photographier certains endroits. Comme aujourd'hui, beaucoup de zones étaient inaccessibles et cela m'avait frustrée !
Cette année, l'émotion était présente, très forte. Malgré le déferlement des visiteurs, l'ambiance était presque au recueillement, tant le jeu de la lumière, les détails architecturaux, la hauteur des voûtes enfin , imposaient le chuchotement. On sentait l'admiration de tous.
J'ai admiré partout la lumière savamment captée et plus particulièrement des têtes de colonnes reflétant le soleil entrant par les ouvertures latérales. Aucune lumière artificielle, si ce n'est la guirlande d'ampoules sur l'autel. L'atmosphère n'en était que plus solennelle. J'ai eu de la peine à m'arracher à la fascination, découvrant de nouveaux détails enthousiasmants, les uns après les autres ... Voir aussi mon billet sous Les Images de Gine.
Depuis le Parc Monjuic, on voit la Sagrada Familia qui se détache haut sur la ville, dominée par les grues ... Le chantier est loin d'être fini, malgré l'intense activité qui y règne, et aujourd'hui, malgré l'avancement constaté, je me pose la même question qu'en 1973, la verrai-je un jour terminée ?
Ma seule et unique visite datait de ... 1973. J'ai recherché les photos prises à cette époque ...
Façade de la Passion, 1973 |
Façade de la Passion, 2011 |
Le choeur, en 1973 |
Le choeur, en 2011 |
"Intérieur" et rosace, 1973 |
Intérieur et rosace, 2011 |
J'ai admiré partout la lumière savamment captée et plus particulièrement des têtes de colonnes reflétant le soleil entrant par les ouvertures latérales. Aucune lumière artificielle, si ce n'est la guirlande d'ampoules sur l'autel. L'atmosphère n'en était que plus solennelle. J'ai eu de la peine à m'arracher à la fascination, découvrant de nouveaux détails enthousiasmants, les uns après les autres ... Voir aussi mon billet sous Les Images de Gine.
Depuis le Parc Monjuic, on voit la Sagrada Familia qui se détache haut sur la ville, dominée par les grues ... Le chantier est loin d'être fini, malgré l'intense activité qui y règne, et aujourd'hui, malgré l'avancement constaté, je me pose la même question qu'en 1973, la verrai-je un jour terminée ?
Photo retrouvée : Gine en photographe perplexe, 1973 |
samedi 10 décembre 2011
La cascade
Le redoux m'a donné idée d'aller voir une vallée que je connais mal, pas trop loin : le ciel était changeant, mais l'air agréable ...
Evidemment, c'était compter sans la différence d'altitude, et c'est les pieds dans la neige que nous avons admiré les montagnes, avant de rebrousser chemin, la route inconnue étant prise par la boue et le gel ...
Sur la route du retour, dans le village de Bellegarde, nous avons passé devant l'Hôtel de la Cascade, et c'était donc l'occasion aujourd'hui de chercher cette fameuse cascade. A peine parqués, nous entendions déjà le bruit de l'eau : elle était là, toute proche ...
Une cascade de conte de fées, toute moussue et un long bassin transparent à ses pieds.
L'endroit était merveilleux, nous avons observé un troglodyte mignon, puis un cincle plongeur, qui a nagé dans le bassin, parcouru la falaise, plongé dans les fontaines à mi-hauteur, tout ça rien que pour nous épater.
Plus haut, un panneau nous apprenait que le lieu était cosmotellurique et que l'énergie atteignait une valeur de 13'500 Bovis ...Inutile de vous dire que dès notre retour, je me suis précipitée pour savoir ce qu'était ce "Bovis". Avons-nous été sensibles à ces radiations ? Peut-être, nous avons beaucoup aimé cet endroit.
En retournant sur nos pas, j'ai remarqué ces trois "poyas" sur les fermes au bord de la route. J'admire depuis longtemps ces montées à l'alpage qui décorent encore souvent les façades des fermes fribourgeoises. Voici donc les premières photos de ces oeuvres naïves et souvent très colorées.
Une petite balade tranquille pleine d'imprévus et de merveilles, comme je les aime !
Evidemment, c'était compter sans la différence d'altitude, et c'est les pieds dans la neige que nous avons admiré les montagnes, avant de rebrousser chemin, la route inconnue étant prise par la boue et le gel ...
Vue depuis Abländschen |
Une cascade de conte de fées, toute moussue et un long bassin transparent à ses pieds.
L'endroit était merveilleux, nous avons observé un troglodyte mignon, puis un cincle plongeur, qui a nagé dans le bassin, parcouru la falaise, plongé dans les fontaines à mi-hauteur, tout ça rien que pour nous épater.
Plus haut, un panneau nous apprenait que le lieu était cosmotellurique et que l'énergie atteignait une valeur de 13'500 Bovis ...Inutile de vous dire que dès notre retour, je me suis précipitée pour savoir ce qu'était ce "Bovis". Avons-nous été sensibles à ces radiations ? Peut-être, nous avons beaucoup aimé cet endroit.
En retournant sur nos pas, j'ai remarqué ces trois "poyas" sur les fermes au bord de la route. J'admire depuis longtemps ces montées à l'alpage qui décorent encore souvent les façades des fermes fribourgeoises. Voici donc les premières photos de ces oeuvres naïves et souvent très colorées.
Jaun / Bellegarde, Mülimatta |
Jaun / Bellegarde, Mülimatta |
Jaun / Bellegarde, Mülimatta |
mercredi 7 décembre 2011
Rambla del Mar
Le premier soir toujours, nous avons déambulé sur la rambla, pas très fréquentée. Pourtant, l'air nous paraissait doux. Lentement nous sommes "descendus" jusqu'à la mer. Le premier goéland était déjà fidéle au poste et tentait de nous impressionner.
Toit du Musée Maritime |
Le soleil faisait briller les immeubles modernes, plus loin, derrière la marina ...
Nous nous sommes amusés des reflets sous l'avant-toit du centre Maremagnum ...
et surtout de la bataille féroce des goélands qu'il est interdit de nourrir mais que deux compères alimentaient en déchets de boucherie !
Au retour, sur le port, les mouettes avaient trouvé une pitance moins carnée...
Longtemps, nous avons flâné, photographiant les oiseaux, nous délassant de la journée de voyage, et nous imprégnant de l'ambiance de la ville, comme un dimanche en semaine !
Un dernier regard au Mirador de Colom ... avant de nous enfoncer dans les ruelles du quartier qui commençait à s'animer, la nuit tombant.
mardi 6 décembre 2011
Marque page de fête
Achetez-vous des livres d'occasion ? Depuis toujours, je fouine dans les étalages ... sans grande patience, ni trop longuement, mais régulièrement. Beaucoup de nos livres viennent de brocantes ou de foire aux livres.
Mais, en ce jour de Saint Nicolas, le propos est autre ! En effet, voilà le marque page trouvé dans "Hanna et se filles" de Marianne Fredriksson, il y a quelques semaines ...
Je suis tombée sous le charme de ce Saint-Nicolas, Père Noël, si proche de celui de mon enfance, et je vous l'ai réservé pour aujourd'hui.
Nous ne fêtons plus le 6 décembre, et je le regrette ... Première mandarine, "souper" de châtaignes accompagnées de fromage, cacahuètes, noix, amandes, figues et dattes séchées ... et parfois même de kakis !
Une fête familiale faite de plaisirs simples ...
Ah oui, j'ai bien aimé le roman qui relate la vie de trois femmes suédoises, trois générations, et des répercussions de la vie de chacune dans celle de l'autre.
Mais, en ce jour de Saint Nicolas, le propos est autre ! En effet, voilà le marque page trouvé dans "Hanna et se filles" de Marianne Fredriksson, il y a quelques semaines ...
Je suis tombée sous le charme de ce Saint-Nicolas, Père Noël, si proche de celui de mon enfance, et je vous l'ai réservé pour aujourd'hui.
Nous ne fêtons plus le 6 décembre, et je le regrette ... Première mandarine, "souper" de châtaignes accompagnées de fromage, cacahuètes, noix, amandes, figues et dattes séchées ... et parfois même de kakis !
Une fête familiale faite de plaisirs simples ...
Bonne Saint Nicolas à tous !
Ah oui, j'ai bien aimé le roman qui relate la vie de trois femmes suédoises, trois générations, et des répercussions de la vie de chacune dans celle de l'autre.
dimanche 4 décembre 2011
Plaça Reial
J'aime bien, comme beaucoup je pense, avoir "mes" repères dans une ville ... un endroit où je passe à plusieurs heures de la journée, pas trop éloigné de la chambre, pour prendre un café, jouir du soleil, regarder les gens vivre leur vie et m'imprégner d'une ambiance autre que celle qui berce mon quotidien.
A Barcelone, notre première balade vespérale et hasardeuse nous a finalement menés sur la Plaça Reial dont les façades classiques nous ont d'emblée frappés par leur élégance.
Il faisait nuit déjà, mais à la lueur des gros lampadaires sculptés, la place vivait une soirée automnale douce. Flirts sur le bord de la fontaine, lente déambulation sous les palmiers, discussions animées sur les terrasses ... l'hiver était bien loin.
Au matin, nous sommes revenus prendre un café et la place est apparue dans toute sa splendeur. Mi-ombre, mi soleil, les terrasses prêtes à nous accueillir loin du vacarme de la circulation,
la fontaine et son bassin désertés à cette heure où les gens travaillent. Quelques touristes, bien sûr,
mais aussi des jeux d'enfants, entre les troncs, avec de la joie qui éclabousse notre halte,
et le groupe un peu glauque de gens qui semblaient vivre là, jour et nuit, certainement moins convaincus que nous de la douceur de vivre à cet endroit !
Cette place est très connue et vantée dans les guides de Barcelone, mais à cette saison, elle reste très agréable, loin de la foule qui piétine sur la rambla toute proche.
Un dernier regard à la fontaine avant de filer sous les arcades dans les rues plus animées ... Nous reviendrons le soir pour y déguster tapas ou spécialités locales - certainement pas de la haute gastronomie ici, mais le lieu est trop beau pour s'arrêter à des mesquineries !
A Barcelone, notre première balade vespérale et hasardeuse nous a finalement menés sur la Plaça Reial dont les façades classiques nous ont d'emblée frappés par leur élégance.
Il faisait nuit déjà, mais à la lueur des gros lampadaires sculptés, la place vivait une soirée automnale douce. Flirts sur le bord de la fontaine, lente déambulation sous les palmiers, discussions animées sur les terrasses ... l'hiver était bien loin.
Au matin, nous sommes revenus prendre un café et la place est apparue dans toute sa splendeur. Mi-ombre, mi soleil, les terrasses prêtes à nous accueillir loin du vacarme de la circulation,
la fontaine et son bassin désertés à cette heure où les gens travaillent. Quelques touristes, bien sûr,
mais aussi des jeux d'enfants, entre les troncs, avec de la joie qui éclabousse notre halte,
et le groupe un peu glauque de gens qui semblaient vivre là, jour et nuit, certainement moins convaincus que nous de la douceur de vivre à cet endroit !
Un dernier regard à la fontaine avant de filer sous les arcades dans les rues plus animées ... Nous reviendrons le soir pour y déguster tapas ou spécialités locales - certainement pas de la haute gastronomie ici, mais le lieu est trop beau pour s'arrêter à des mesquineries !
samedi 3 décembre 2011
Vertiges
Le voyage à Barcelone, port maritime, s'annonçait sans problème particulier, si ce n'est le choix de bonnes chaussures ! Mais, le petit avion n'allait pas si haut que je ne puisse détailler le sol, et déjà, la sensation du vide me saisissait ...
Vol au dessus des Alpes |
Une fois arrivée, je me croyais quitte, sans imaginer une seconde que la ville tendait ses pièges sous le couvert de ramblas animées et colorées comme un soir d'été. Je me retrouvais rapidement la tête à l'envers, essayant de percevoir le haut du bas ...
Rambla del Mar, Maremagnum |
Transbordeur aérien du port |
Sagrada Familia |
Sagrada Familia, intérieur d'une tour |
Park Güell |
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