Le redoux annoncé et tant attendu restant dissimulé sous la couverture ouateuse du ciel, les balades ont été rares... Mais la falaise prise sous la glace vit ses derniers instants et je me suis forcée à quitter le cocon douillet de la maison! Manquer le spectacle et escamoter la balade photographique traditionnelle serait regrettable!
Les rues sont désertes, à peine quelques rares voitures, je passe sous le pont. Comme le passage dans un autre monde. Tout est gris et vert, quelques tâches d'ocre pâle...
La rivière bruisse doucement son invite, la neige glacée crisse, la falaise est tout près, monstrueuse, majestueuse, impressionnante.
Le spectacle familier se laisse détailler et je m'extasie de la variété des formes et couleurs de la glace,
de la masse grumeleuse aux aiguilles lumineuses.
De temps à autre un craquement sec et avant même que l'oeil ne saisisse la chute, le clapotis de l'eau. Glaçon ou fragment de la paroi?
Un cygne, nullement effrayé par ces décrochages, fait sa toilette, aussi soigneuse que celle du chat. Longuement, il se contorsionne, lisse ses plumes, s'ébroue, en grognant et reniflant...
L'harmonie des couleurs entre minéral et animal participe à la sérénité de la contemplation. Et c'est tardivement que je sortirai l'APN pour faire quelques photos de ce monde hors du temps, qui va disparaître ces prochains jours.
D'ailleurs, les saules ne disent pas le contraire !
Les rues sont désertes, à peine quelques rares voitures, je passe sous le pont. Comme le passage dans un autre monde. Tout est gris et vert, quelques tâches d'ocre pâle...
La rivière bruisse doucement son invite, la neige glacée crisse, la falaise est tout près, monstrueuse, majestueuse, impressionnante.
Le spectacle familier se laisse détailler et je m'extasie de la variété des formes et couleurs de la glace,
de la masse grumeleuse aux aiguilles lumineuses.
De temps à autre un craquement sec et avant même que l'oeil ne saisisse la chute, le clapotis de l'eau. Glaçon ou fragment de la paroi?
Un cygne, nullement effrayé par ces décrochages, fait sa toilette, aussi soigneuse que celle du chat. Longuement, il se contorsionne, lisse ses plumes, s'ébroue, en grognant et reniflant...
L'harmonie des couleurs entre minéral et animal participe à la sérénité de la contemplation. Et c'est tardivement que je sortirai l'APN pour faire quelques photos de ce monde hors du temps, qui va disparaître ces prochains jours.
D'ailleurs, les saules ne disent pas le contraire !
Une belle balade photographique et tu as eu vraiment raison d'en profiter encore un peu, de très beaux instants, sans oublier les mots qui les accompagnent !
RépondreSupprimerBises
Danielle
Merci Gine pour la balade, je ne t'envie pas ces murs de glace ;-)
RépondreSupprimerbrr.. chez nous c'est un peu plus ensoleillé...
RépondreSupprimerles saules ont mis la petite fourrure ..joli!
Le bonheur appartient à ceux et celles qui quittent leur confort :) C'est froid mais c'est beau.
RépondreSupprimerIncroyable, ce paysage d'un autre monde pour moi.
RépondreSupprimerAujourd'hui, nous avons pu déjeuner sur la terrasse, 25°, au soleil tout de même...
Le côté éphémère rend toutes ces choses encore plus belles , plus magiques.. Elles doivent disparaitre pour mieux revenir, comme les saisons. Ainsi s'etablissent le cycle de la vie et l'emerveillement au quotidien!
RépondreSupprimerStupéfaite devant tant de beauté. C'est grandiose et merci !
RépondreSupprimerMême température ici que chez Norma, alors tu comprendras tout "l'exotisme" de tes photos pour moi.
RépondreSupprimerMais magiques aussi.
Bises
merci de cette promenade merci
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