mercredi 3 juillet 2013

Juillet au calendrier

Tournons la page, la moitié de l'année est déjà passée...
Sur le calendrier de juillet, l'illustration est des plus bucoliques, la montagne idyllique  fleurie par une armée de géraniums et de petits chalets... Grimentz! Un nom familier que j'ai entendu toute mon enfance, un petit village perdu dans les mayens, mais que je ne me rappelle pas avoir visité. Et si j'allais voir si ce décor pour touristes existe vraiment? C'était là le prétexte à ma virée en montagne racontée dans le billet précédent.
Accroché à la pente, face à la vallée, le vieux village offre une belle homogénéité, les toits pour la plupart couvert de lauzes.


Le calendrier nous proposait la photo de l'entrée dans le vieux village.
Grimentz VS, par Siegfried Eigstler
Rien ne semble avoir changé...

Un peu moins de géraniums, un peu plus de nuages, début de saison oblige! Le décor existe vraiment et le village est si bien conservé que l'on pourrait croire à un musée. Pourtant, les maisons vivent et ressemblent au décor de mes vacances d'enfant. Sauf qu'autrefois, les vaches ou les chèvres, parfois un cochon habitaient l'étage inférieur du chalet, et les odeurs d'écurie et de feu de bois traînaient dans les rues. Plus rien de ça aujourd'hui, la protection des animaux voulant que ceux-ci aient des écuries aérées et des accès directs à l'extérieur.
Les chalets font face au soleil,  accueillant la lumière.


Tous les greniers sont sur pilotis, bien protégés des rongeurs, par la grande pierre plate.


Les madriers sont si bien patinés par l'âge que l 'on pourrait croire à des rocs.

Il ne nous a pas été difficile de trouver une terrasse au soleil, en face des suspensions rustiques de géraniums et de nous laisser convaincre de goûter la croûte aux chanterelles inscrite au menu, croyant déguster un plat bien montagnard, bien accordé à mon retour aux sources.

Mais ce n'était pas le genre du cuisinier qui nous a servi un plat délicat digne de figurer sur la carte d'un restaurant raffiné, la croûte étant accompagnée d'une émulsion moléculaire à la framboise, d'un coulis d'abricot au balsamique, de quelques fruits et d'un plumets de fleurs des champs!
Croûte aux chanterelles, Hôtel de Moiry, Grimentz
Croyez-le, la reine n'était pas ma cousine!

6 commentaires:

  1. je partage tout ton billet...
    j'aime les plats roboratifs des régions montagnardes et laisse la "nouvelle cuisine" aux villes !
    (je prends la croûte aux chanterelles et te laisse l'émulsion à la framboise)
    bises Gine

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  2. Je trouve fascinant que le village n'ait pas changé malgré les temps modernes; Je ne sais pas si c'est dû à tes angles, mais pas d'antennes, ni d'objets en plastique.. On sent les habitants très protecteurs! J'aime aussi toujours le côté "pratique" de ces architectures , la pierre pour empêcher les rongeurs, une ingéniosité dûe à l'observation des anciens. Ce village est une merveille. Pour ce qui est de la cuisine, je suis plus traditionaliste que "nouvelle cuisine", celle-ci me laisse souvent sur ma faim!
    A bientôt!

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  3. Mmmmm... J'y goûterais bien à cette croûte moi, même si je l'imaginais au début plus rustique.
    Quant aux chalets, j'aime beaucoup cette pierre anti-rongeurs. C'est très malin et très écolo... et puis il faut avouer que les maisons anciennes ont vraiment un charme particulier....
    Bonne soirée à toi Gine :-)

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  4. Un plat qui m'aurait bien plu, et une village de poupées...

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  5. Je ne suis pas trop montagne mais ce petit village sous juillet me fait penser au puzzle suisse en bois des chalets de mon enfance.
    Il est magnifiquement fleuri et la balade terminée par cette belle croûte aux chanterelles vaut je pense une étape.
    Bisous.

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  6. Tout est encore en place, comme dans mon souvenir, sauf la croûte aux chanterelles qui a pris un air des villes. Ca n'aurait pas été pour me déplaire !

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