Saint Nicolas de Myre. Aujourd'hui, le saint est fêté dans sa bonne ville de Fribourg. J'ai assisté à cette fête il y a deux ans et vous trouvez ICI un petit reportage sur son déroulement!
Ce soir, je veux vous parler du fruit qui dans mon enfance a représenté l'entrée dans l'hiver et la longue préparation à la soirée de Noël : la mandarine.
Nous ne faisions pas de couronne de l'Avent, et à l'époque aucune illumination et aucun sapin n'était allumé début décembre. La ville ne s'éclairait que quelques jours avant Noël, et nos parents préparaient en cachette le sapin le 24 décembre dans l'après-midi. L'impatience était de mise mais nous n'avions pas de fébrilité : chaque chose en son temps.
Et la fête de Saint-Nicolas était un événement en soi : celui-ci passait de maison en maison, des friandises à la main, accompagné de son acolyte terrifiant, le Père Fouettard, armé de verges de noisetiers qu'il distribuait aux parents pour prévenir les incartades à venir.
Le saint était intimidant avec ses yeux inquisiteurs, sa grande houppelande et sa moustache... Mais, j'avais vite eu fait de m'apercevoir qu'il s'agissait de mon oncle: celui-ci ressemblait tant à son frère, mon père! Je jouais pourtant le jeu - pas trop sûre de ce que je croyais voir!
Nous n'ouvrions le cornet des friandises qu'une fois les visiteurs repartis, et parmi les cacahuètes, les noix, les amandes, il y avait une mandarine, lumineuse, une pour chacun!
Le repas du soir était constitué de ces fruits, ma mère préparait une crème caramel qui accompagnait les châtaignes...
Nous savourions longuement la mandarine douce et acidulée, la dégustant quartier après quartier... La première mandarine de l'hiver, la meilleure! D'ailleurs, c'était un fruit assez cher et nous n'en avions pas si souvent!
Pendant longtemps, j'ai patienté jusqu'au 6 décembre avant de manger ma première mandarine de l'année... puis, je me suis fait rattraper par la mondialisation. La mandarine est le plus souvent une clémentine, petite soeur sans pépins...
Mais ce soir, dans l'odeur parfumée, je retrouve mes émerveillements d'enfant!
Ce soir, je veux vous parler du fruit qui dans mon enfance a représenté l'entrée dans l'hiver et la longue préparation à la soirée de Noël : la mandarine.
Nous ne faisions pas de couronne de l'Avent, et à l'époque aucune illumination et aucun sapin n'était allumé début décembre. La ville ne s'éclairait que quelques jours avant Noël, et nos parents préparaient en cachette le sapin le 24 décembre dans l'après-midi. L'impatience était de mise mais nous n'avions pas de fébrilité : chaque chose en son temps.
Et la fête de Saint-Nicolas était un événement en soi : celui-ci passait de maison en maison, des friandises à la main, accompagné de son acolyte terrifiant, le Père Fouettard, armé de verges de noisetiers qu'il distribuait aux parents pour prévenir les incartades à venir.
Le saint était intimidant avec ses yeux inquisiteurs, sa grande houppelande et sa moustache... Mais, j'avais vite eu fait de m'apercevoir qu'il s'agissait de mon oncle: celui-ci ressemblait tant à son frère, mon père! Je jouais pourtant le jeu - pas trop sûre de ce que je croyais voir!
Nous n'ouvrions le cornet des friandises qu'une fois les visiteurs repartis, et parmi les cacahuètes, les noix, les amandes, il y avait une mandarine, lumineuse, une pour chacun!
Le repas du soir était constitué de ces fruits, ma mère préparait une crème caramel qui accompagnait les châtaignes...
Nous savourions longuement la mandarine douce et acidulée, la dégustant quartier après quartier... La première mandarine de l'hiver, la meilleure! D'ailleurs, c'était un fruit assez cher et nous n'en avions pas si souvent!
Pendant longtemps, j'ai patienté jusqu'au 6 décembre avant de manger ma première mandarine de l'année... puis, je me suis fait rattraper par la mondialisation. La mandarine est le plus souvent une clémentine, petite soeur sans pépins...
Mais ce soir, dans l'odeur parfumée, je retrouve mes émerveillements d'enfant!
le WE dernier je suis allée en Moselle voir ma petite fille de 3 ans 1/2 et elle m'a chanté :
RépondreSupprimer..Ô grand Saint Nicolas,
Patron des écoliers
Apporte-moi des jouets
Dans mon petit panier.
Je serai toujours sage
Comme un petit mouton.
J'apprendrai mes leçons
Pour avoir des bonbons.
Venez, venez, Saint Nicolas,
Venez, venez, Saint Nicolas,
Venez, venez, Saint Nicolas, et tra la la..."
Je te comprends Gine, j'ai les mêmes souvenirs avec Noël et même ici la première mandarine avait le parfum de la fête. Nous faisions des lampions avec sa peau vidée et le père Noël était mon père. Mais moi je ne le reconnaissais pas.
RépondreSupprimerBises Gine.
Bonne St Nicolas
L'odeur de mandarine est effectivement liée à la saison, mais il me suffisait d'aller dans le jardin derrière la maison pour en manger autant que je voulais ! Je ne comprenais pas les histoires d'enfants qui n'en avaient qu'à Noël; petite , je croyais que tout le monde avait droit à la même profusion qu' à Menton, où il y en a plein même dans les jardins publics ! :o)
RépondreSupprimerTu as raison, Gine, un fruit au parfum de l'enfance...
RépondreSupprimerPour la génération de mes parents, c'était l'orange, qu'ils ne dégustaient qu'à Noël...
Encore bonne soirée !
Cela me fait penser à mon oncle qui nous parlait de ses souvenirs de Noël, lui c'était l'orange...
RépondreSupprimerBon weekend Gine!
Ja, das geht mir ebenso wie dir, allein schon der Duft von Mandarinen ist Vorfreude auf Weihnachten.
RépondreSupprimerIch wünsche dir noch eine richtig schöne Vorweihnachtszeit mit ganz lieben Bisous.
isabella
Des souvenirs que je partage, mais que je n'aurais pas su exprimer avec tant de poésie.
RépondreSupprimerj'aime particulièrement la dernière photo !
RépondreSupprimercomparaison bien utile que ces fêtes raisonnables en regard de cette débauche de tentations mondialisées
un parfum de mandarine + les chocolats
RépondreSupprimerc'était pour nous NOËL
pas de décorations non plus ou vraiment très peu
un sapin avec des bougies seulement
et le soir c'était souvent
compote de pommes et boudin blanc
avec pour desserts de la compote de marron + des MANDARINES
bisous
edith (iris)
Très joliment écrit et illustré ton billet de la St Nicolas !!!
RépondreSupprimerNous, c'était plus l'orange le symbole de Noël...
Bon dimanche
Douce odeur de la mandarine, mais qui devenait désagréable avec un habitude qu'avait les gens pendant mon enfance : ils mettaient les épluchures sur la cuisinière (gros poêle à bois de cuisine).
RépondreSupprimernostalgie...
RépondreSupprimerJ'aime comme tu racontes tes souvenirs d'enfance... Et le parfum de la mandarine est arrivé jusqu'à mes narines :-)
RépondreSupprimerGROS BECS
Quelle poésie dans ta jolie histoire d'enfance... Ici, St Nicolas apporte encore des mandarines, mais ce ne sont pas les premières de l'année, et elles n'ont plus ce côté merveilleux et rare... Puis des noix, des nic-nac et du chocolat ;)
RépondreSupprimerBisous