Ce matin, j'ai renoué avec une vieille habitude: une balade dans la fraîcheur... Prise tout l'hiver par la lecture quotidienne des blogs, douillettement installée avec mes cafés derrière mon ordinateur, je me suis laissée vivre, le plus chaleureusement possible. Mais ce rythme commence sérieusement à me lasser...
Désireuse de voir si l'Anémone hépatique dont je vous parle ici et ici était fleurie, j'ai repris le chemin de la forêt abîmée. Celle-ci se remet doucement du carnage, et les joggeurs rencontrés ne semblent même pas remarquer les cicatrices laissées par la coupe des grands arbres voilà deux ans.
D'ailleurs, le chemin est encore longé de sapins et de hêtres, comme s'il avait fallu le protéger tout en dégarnissant la forêt jusqu'à ses rives...
Les grives, les mésanges et les pinsons entrelaçaient leurs chants et leurs cris au-dessus de ma tête, le soleil baignait le sous-bois et l'air piquait encore un peu. La rumeur de la ville me parvenait, vibrante mais si éloignée.
Il était encore trop tôt pour que l'Anémone tant admirée relève la tête... elle semblait encore toute alanguie. Pourtant, sa belle couleur formait déjà des flaques azur dans le brun des feuilles mortes.
Je me suis arrêtée sous l'arbre aux chatons espérant surprendre un bourdonnement... mais les abeilles elles aussi dormaient encore!
A l'orée de la forêt, une petite troupe de chamois, familière des lieux, paissait dans les pâturages reverdis, en toute quiétude. Rien n'aurait pu leur faire relever la tête pour permettre à la photographe de faire une "vraie" photo!
Je suis restée à longtemps à les observer, adossée tranquillement à un arbre, espérant une action quelconque de leur part. Même les joggueurs suivant la courbe du chemin qui les rapprochait ne les ont pas fait broncher - bien trop occupés à se nourrir...
J'ai rebroussé chemin, et la lumière dans la forêt avait changé : l'Anémone s'était réveillée!
Désireuse de voir si l'Anémone hépatique dont je vous parle ici et ici était fleurie, j'ai repris le chemin de la forêt abîmée. Celle-ci se remet doucement du carnage, et les joggeurs rencontrés ne semblent même pas remarquer les cicatrices laissées par la coupe des grands arbres voilà deux ans.
D'ailleurs, le chemin est encore longé de sapins et de hêtres, comme s'il avait fallu le protéger tout en dégarnissant la forêt jusqu'à ses rives...
Les grives, les mésanges et les pinsons entrelaçaient leurs chants et leurs cris au-dessus de ma tête, le soleil baignait le sous-bois et l'air piquait encore un peu. La rumeur de la ville me parvenait, vibrante mais si éloignée.
Il était encore trop tôt pour que l'Anémone tant admirée relève la tête... elle semblait encore toute alanguie. Pourtant, sa belle couleur formait déjà des flaques azur dans le brun des feuilles mortes.
Je me suis arrêtée sous l'arbre aux chatons espérant surprendre un bourdonnement... mais les abeilles elles aussi dormaient encore!
A l'orée de la forêt, une petite troupe de chamois, familière des lieux, paissait dans les pâturages reverdis, en toute quiétude. Rien n'aurait pu leur faire relever la tête pour permettre à la photographe de faire une "vraie" photo!
Je suis restée à longtemps à les observer, adossée tranquillement à un arbre, espérant une action quelconque de leur part. Même les joggueurs suivant la courbe du chemin qui les rapprochait ne les ont pas fait broncher - bien trop occupés à se nourrir...
J'ai rebroussé chemin, et la lumière dans la forêt avait changé : l'Anémone s'était réveillée!
Ah j'aimerais avoir des anémones comme les tiennes ! Je t'échange aussi quelques chevreuils contre tes chamois ;-) Merci Gine pour la balade.
RépondreSupprimerC'est un vrai plaisir de te suivre dans ta promenade d'éveil !
RépondreSupprimerTon billet me fait penser que la nature est un peu comme une Belle au bois dormant réveillée par le baiser du printemps.
Belle aussi cette anémone et bravo pour les chamois.
Bises Gine
Une balade comme je les aime !!!
RépondreSupprimerTutt' è buono !!!!
J'aime ces balades du matin, quand la nature est comme neuve et je te suis avec émerveillement dans ce décor qui m'est si étranger...
RépondreSupprimerEncore bon dimanche à toi !
Une promenade rafraîchissante qui nous transporte dans la nature telle que j'ai pu l'admirer la semaine passée en Normandie...
RépondreSupprimerLes petites anémones sont ravissantes et j'aime beaucoup la dernière photo.
Bon dimanche.
Evelyne
Le matin , c'est le meilleur moment de la journée . Je comprend qu'après l'hiver , on puisse avoir envie de se dégourdir les jambes dans un si bel endroit . ET quelles meilleures rencontres que des animaux paisibles et des fleurs qui s'éveillent ?..
RépondreSupprimerJe n'ai jamais vu d'anémone bleue....
RépondreSupprimerTu as raison une balade matinale remet les idées en place, et met en route la bonne humeur pour toute la journée... si besoin était !
RépondreSupprimerUne bise de Lausanne.
Quel joli fleurs pour conter fleurette.
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