Cette semaine, la tyrannie de la chaleur orageuse nous a poussés vers des balades en forêt, à la recherche d'un peu de fraîcheur.
Comment résister à l'invite de ce chemin souple à nos pieds, semblant ne pouvoir jamais s'arrêter?
D'un geste de la main, la forêt nous appelle, et un peu désabusés, conscients du peu d'intérêts de cette balade banale, nous marchons d'un bon pas.
Pourtant, sous le couvert des sapins, les rais de lumière éclairent un monde ravissant, forçant l'admiration par la perfection des feuilles, des mousses...
Nous ralentissons, retrouvant un rythme attentif, écoutant les mésanges et les pinsons, et nous laissons la forêt entrer en nous.
Au-dessus, le balancement à peine perceptible des cimes donne un léger vertige apaisant... Respiration...
A l'orée, entre l'ombre et la lumière, un éclair bleu, puis un autre... Chasse de libellules. Un dragon volant observe les bipèdes, impressionnant et impénétrable.
Un autre monstre nous attend, machine de bûcherons, silencieuse, mais prête à reprendre son vacarme à la moindre sollicitation. Nous avons essayé de deviner si son job était d'écorcer ou de tronçonner : seuls les restes du chantier ont pu nous renseigner : les deux!
Après tant de nature, la machine revenait dans notre vie et nous dépouillait de l'esprit mystérieux de la forêt. Alors, nous avons tourné le dos à la fraîcheur, et sommes sortis en plein soleil reprendre le quotidien là où nous l'avions laissé.
Comment résister à l'invite de ce chemin souple à nos pieds, semblant ne pouvoir jamais s'arrêter?
D'un geste de la main, la forêt nous appelle, et un peu désabusés, conscients du peu d'intérêts de cette balade banale, nous marchons d'un bon pas.
Pourtant, sous le couvert des sapins, les rais de lumière éclairent un monde ravissant, forçant l'admiration par la perfection des feuilles, des mousses...
Nous ralentissons, retrouvant un rythme attentif, écoutant les mésanges et les pinsons, et nous laissons la forêt entrer en nous.
Au-dessus, le balancement à peine perceptible des cimes donne un léger vertige apaisant... Respiration...
A l'orée, entre l'ombre et la lumière, un éclair bleu, puis un autre... Chasse de libellules. Un dragon volant observe les bipèdes, impressionnant et impénétrable.
Un autre monstre nous attend, machine de bûcherons, silencieuse, mais prête à reprendre son vacarme à la moindre sollicitation. Nous avons essayé de deviner si son job était d'écorcer ou de tronçonner : seuls les restes du chantier ont pu nous renseigner : les deux!
Après tant de nature, la machine revenait dans notre vie et nous dépouillait de l'esprit mystérieux de la forêt. Alors, nous avons tourné le dos à la fraîcheur, et sommes sortis en plein soleil reprendre le quotidien là où nous l'avions laissé.
romantique... :))
RépondreSupprimerTu as laissé la foret te reconquérir et la balade a quitté le chemin de l'ennui... Bon week-end Gine :)
RépondreSupprimerune balade rafraîchissante et ressourçante ...trop d'orage , trop d'averse pour profiter des bois depuis lundi !
RépondreSupprimerj'aime aussi me sentir pénétrée la nature, entendre les fougères se déplier, aux aguets de l'environnement...quoique avec le temps la vue et l’ouïe baissent pas mal heureusement il reste l'imagination.
belle journée Gine
J'ai bien ressenti cette impression de foncer dans la forêt puis de ralentir peu à peu, et se laisser gagner par la sérénité et le calme de l'endroit..Dès qu'on est dans la nature ,elle sait nous remettre à notre juste place et nous offrir ses beautés.
RépondreSupprimerBonne fin de semaine!
Très belle promenade en forêt !
RépondreSupprimerMoi, je recherche la chaleur!!!
Belle fin de semaine !
Très belle chronique d'une balade d'un jour de chaleur, le ciel était d'un bleu lumineux !
RépondreSupprimerOn te suit dans tes changements d'humeur, au rythme de tes découvertes. On se sent bien.
RépondreSupprimertu dis chaleur !!! nous c'est plutôt la fin de l'été qui n'est jamais venu !le ciel s'est éclairci et les températures remontent mais loin de quitter le sweat pour le tee-shirt !
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