Nous partons, l'estomac un peu lourd, mais le pas décidé ... A travers les ruelles, même nos pas ne troublent pas le calme de l'après-midi... les volets sont tirés, la ville semble inhabitée. Un chien nous perçoit soudain et aboie avec rage pour défendre son domaine, son sommeil. Personne ne paraît l'entendre et ses cris ne troublent pas l'impression de paix . Il se lasse ... On entend parfois une discussion sottovoce, vite absorbée. Finalement, nous débarquons sur la place du marché. Surpris, nous nous arrêtons : là où, quelques heures auparavant, régnait un charivari de couleurs, d'odeurs et de bruits, tout est nettoyé, calme. Pas une voiture ne trouble le silence. Nous longeons le parc... quelques vieux somnolent sur des bancs, un chien déambule, sans conviction. Il ne prend même pas la peine de nous suivre ...
On glisse lentement sur le marbre immaculé de la place. Au loin, la rumeur reprend, nous restons encore dans le cocon du silence, sous les grands arbres.
Un groupe de jeunes, rieurs, bruyants, déambulent, une glace à la main, donnant le signal de la reprise des activités. En quelques minutes, la cité reprend ses droits, les voitures déboulent, et tout s'anime... Nous secouons de nos épaules la torpeur envahissante et nous sortons de la sieste, presque soulagés !
Excuse moi de te sortir de ta sieste(...) viens tu à Plantes en fête le WE prochain à Besançon?
RépondreSupprimerHou on se croirait à Nauplie!
RépondreSupprimerreviens à la maison tu nous manques
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