Mes chemins grecs sont bordés de fleurs et de plantes, d'insectes et de papillons. J'aime suivre les sentes - pas trop malaisées, je vous l'accorde - à flanc de littoral, sur les collines herbeuses et pierreuses, dans l'odeur de l'origan et du thym. Sous un soleil de plomb, puisque je pars toujours trop tard, avec un vent qui fait semblant de me rafraîchir, dans le bourdonnement des abeilles, je vais de découvertes en découvertes.
Au milieu de la Pimprenelle épineuse, un ciste ouvre ses corolles délicates à l'abri de l'appétit des chèvres.
Et l'hélianthème nouvellement éclos reflète déjà le soleil.
Pour varier la couleur, chaque roche abrite une campanule.
Les Phlomis et les Euphorbes arborescentes ponctuent les falaises de leurs formes arrondies et les adoucissent . L'odeur de l'origan, bien sûr, mais aussi de l'Hélichrysum, la plante curry, plus poivrée. Le froissement d'une feuille d'aneth laisse sur les mains une senteur écoeurante de médicament.
Ailleurs, les fleurs sont presque passées, mais forment encore un tapis de scabieuses, trèfles, soucis des champs mêlés à de nombreuses graminées que la sécheresse empêche de devenir trop hautes.
Quelques pavots animent encore les ruines mycéniennes de Midea, corolles rutilantes dans un monde de graminées jaunies, crissant de criquets,
alors que les épis tardifs d'un millet ont trouvé un peu de fraîcheur à l'ombre des pierres historiques.
Sur ces hauteurs (270 m), les chardons règnent en maîtres et malgré leurs agressivité je ne peux qu'admirer leurs têtes violettes, insensibles aux vents qui malmènent la forteresse et les visiteurs !
Souvent un vol désordonné d'insectes si rapides, semblant ne jamais se poser, environne le promeneur d'un bourdonnement menaçant, mais l'abandonne tout aussitôt pour je ne sais quelle autre curiosité.
L'air est vibrant de chaleur et je ne quitte le chemin que pour l'ombre d'une taverne et le verre d'eau rafraîchissant. C'est un de mes plus grands plaisirs en Méditerranée que de courir ces chemins où je m'entraîne à reconnaître fleurs et plantes.
Tamaris près de Candia, Argolide |
Le chemin d'Aghios Nikolaos, après la plage de Karathona - voir le reportage d'Amartia - est un tracé botanique filant entre roc et mer !
Nauplie, Karathona |
Et l'hélianthème nouvellement éclos reflète déjà le soleil.
Pour varier la couleur, chaque roche abrite une campanule.
Les Phlomis et les Euphorbes arborescentes ponctuent les falaises de leurs formes arrondies et les adoucissent . L'odeur de l'origan, bien sûr, mais aussi de l'Hélichrysum, la plante curry, plus poivrée. Le froissement d'une feuille d'aneth laisse sur les mains une senteur écoeurante de médicament.
Ailleurs, les fleurs sont presque passées, mais forment encore un tapis de scabieuses, trèfles, soucis des champs mêlés à de nombreuses graminées que la sécheresse empêche de devenir trop hautes.
Quelques pavots animent encore les ruines mycéniennes de Midea, corolles rutilantes dans un monde de graminées jaunies, crissant de criquets,
Midea, Argolide |
Sur ces hauteurs (270 m), les chardons règnent en maîtres et malgré leurs agressivité je ne peux qu'admirer leurs têtes violettes, insensibles aux vents qui malmènent la forteresse et les visiteurs !
Souvent un vol désordonné d'insectes si rapides, semblant ne jamais se poser, environne le promeneur d'un bourdonnement menaçant, mais l'abandonne tout aussitôt pour je ne sais quelle autre curiosité.
L'air est vibrant de chaleur et je ne quitte le chemin que pour l'ombre d'une taverne et le verre d'eau rafraîchissant. C'est un de mes plus grands plaisirs en Méditerranée que de courir ces chemins où je m'entraîne à reconnaître fleurs et plantes.
J'aime ta façon de nous raconter comment tu as créé ton jardin grec rien qu'en marchant! Bonne journée Gine :)
RépondreSupprimerQu'ils sont beaux tes chemins grecs ! Tu nous les racontes si bien que l'on croirait entendre le bourdonnement des insectes et ressentir la chaleur du soleil... Bonne journée, Gine !
RépondreSupprimerUne belle promenade en ta compagnie que j'ai beaucoup appréciée. Je ne suis pas trop dépaysée point de vue fleurs et végétation ici en Provence, mais il me manque juste la mer !
RépondreSupprimerbises
J'adore les coquelicots dans les rochers.
RépondreSupprimerComme ton autre correspondant(e) , j'avoue me sentir en terrain familier; j'ai la même chose par ici, mer incluse. Mais j'aime le fait de voir que ça te surprend et t'enchante, car ainsi ça me donne un regard neuf sur des paysages devenus habituels pour moi.
RépondreSupprimerUne balade paisible dans les collines grecques qui me ravit parfaitement !
RépondreSupprimerCes petits chemins escarpés en bordure de mer sont irremplaçables!!
Bonne soirée!