mardi 24 avril 2012

Il m'attend ...

Je lâche les amarres, je vais respirer du bleu ... et du vert : le printemps grec est arrivé ...


Merci de suivre ce blog, de me laisser vos commentaires, d'être là simplement .
A bientôt

vendredi 20 avril 2012

L'air du printemps

Il pleut, c'est la fête à la grenouille ... Mais une "fenêtre" non prévue s'est ouverte dans la grisaille et mes jambes impatientes n'ont plus qu'un impératif : marcher ! Oui, oui, ça m'arrive, quand c'est tout plat ... 
D'ailleurs, il y a une vibration dans l'air qui me rend joyeuse, presque fébrile. Ce n'est pas qu'il fasse chaud, non, mais c'est une caresse du soleil, entre deux nuages, une tiédeur, un vert tendre ...
Laisser la voiture aux portes de l'abbaye d'Hauterive qui semble blottie dans le fond de la vallée, contre les falaises, et se réfugier, pour échapper au vent, dans le cours de la rivière ...

Quelques promeneurs avec leurs chiens ne troublent pas le silence des lieux où seuls les oiseaux crient leur ivresse d'être en vie. Il suffit de passer le pont, admirer les couleurs,
et suivre le cours de l'eau. Le calme est immédiat, dans cet endroit de méditation. Le ruissellement de l'eau, le vent dans les saules ...Un regard en arrière, pour apprécier la lumière différemment dans le lacis des ombres.
Un remue-ménage trouble l'air suspendu ... Trois jeunes harles font la course, peut-être effarouchés par les pas de l'intruse sur les galets de la rive.
Un papillon, le citron (comme me l'a indiqué Phil dans son commentaire), butine le pissenlit, jaune sur jaune.
Quand le chemin s'arrêtera, coupé par le cours erratique de l'eau, une pause permettra de jouer de la brillance dans le soleil, les yeux plissés, appuyée contre un tronc couché 
dans la douceur mélancolique de l'après-midi.
Le retour par les champs, entre pissenlits, lierre terrestres, véroniques, m'offrira une guirlande de prunelliers et de verts entrelacés. 

La pluie a depuis repris, mais cet intermède me permet de la supporter avec patience ...

mercredi 11 avril 2012

Une courte apparition



Lors du nettoyage et de la consolidation de l'autel de la Nativité de la Cathédrale de Fribourg, une fresque du 14ème siècle a été mise à jour.



Il s'agit d'un trésor artistique et historique selon le Service des biens culturels. La construction de l'église a débuté en 1283 pour se terminer vers 1450. Cette peinture est daté de 1300-1350. On y reconnaît Saint Nicolas de Myre, saint patron de la ville, Abraham, Saint-Christophe et Saint-Maurice, l'autel en cachant pourtant une grande partie.
La presse romande a fait un écho considérable à cette découverte, et j'ai voulu voir ces peintures, et vous les montrer, avant qu'elles ne soient à nouveau cachées.



En effet, le retable va retrouver sa place. Pourtant, il est prévu de pouvoir le décrocher facilement pour montrer à nouveau ces peintures gothiques.
Est-ce le fait d'une apparition si courte ? J'ai ressenti beaucoup d'émotion en admirant ces peintures si anciennes dont les couleurs sont préservées.
Avant de quitter ces lieux, j'ai fait un détour dans la chapelle, pour admirer la lumière des vitraux de Manessier ... Fugacité de l'image.






mardi 10 avril 2012

Zzzabeilles ou dzzzzinns


Dans cette période printanière, où je travaille, je me prélasse et je photographie au jardin, ce blog est délaissé : je suis un peu en perte de vitesse !
Mais heureusement, dans la blogosphère, il y a toujours une amie qui pense à vous ! D'ailleurs, j'ai reçu aujourd'hui une CADEAU inattendu, trop craquant et militant.

Stéphanie a adopté en mon nom une petite abeille ! Elle va tout vous expliquer dans son billet... En plus, j'adore les Surprizzz : elle lui a choisi un nom qui me plaît beaucoup ...



Même si ce n'est pas moi qui vais m'occuper du biberon - ouf, c'est pas mon truc ! - j'offre une fleur mellifère, à Surprizz bien sûr, mais aussi à sa grande soeur ZZZulie. Parce que les fleurs, je connais mieux que les bébés !


Qu'elles vivent longtemps et heureuses, nos petites ailées ! Merci à Stéphanie, allez voir ces blogs : c'est gai et sérieux, toujours très intéressant !

http://lejardinduvent.blogspot.com/
http://ausautdulivre.blogspot.com/



samedi 7 avril 2012

Pâques

Pâques, déjà ! Alors, pour vous qui passez par ce blog,

Bonnes fêtes de Pâques


Ce sera le thème central de ma table de fêtes ... Les oeufs seront mangés en salade le soir, à moins que l'on s'amuse à les casser, et que l'on doive les consommer tout de suite, comme autrefois, quand nous étions plus d'enfants que d'adultes à table !

Amusez-vous bien et passez une bonne fin de semaine.

mercredi 21 mars 2012

Le premier jour du printemps

Hier, le premier jour du printemps avait bien mal commencé ...


Fuyons, descendons ... Quittons nos 750 m d'altitude, pour nous précipiter en plaine et découvrir une réserve dans le "delta du Rhône", à la pointe du Lac Léman ... On se la jouait Camargue !
L'air y était pur, le soleil prêt à chauffer, et le blanc d'en haut était bien oublié.


Nous avons suivi le chemin labouré par les sangliers, nous avons vu des barrages anciens fabriqués par les castors, l'air était vibrant de chants, d'appels, du tac-tac du pic : nous étions sûrs de voir quelques animaux, ou du moins de voir les oiseaux et de les photographier.


Mais, nous avons dû nous rendre à l'évidence, les oiseaux étaient de "vrais" oiseaux sauvages et ne fréquentaient pas les humains ! On a entendu bien des envols effarouchés de canards, de mésanges, de roitelets, de troglodytes, mais nous n'avons personne surpris, sauf cette grenouille, qui n'a pas eu le temps de fuir et a choisi le parti de l'immobilité.


Mais, que la promenade nous paraissait belle. Tout respirait le renouveau, les chatons à la cime des grands arbres commençaient à lainer ...


tandis que d'autres, étaient encore au stade de la douceur.


Nous étions bien les seuls à se parler par signes, à retenir nos pas pour éviter la branche craquante ... mais rien y a fait, le Héron cendré nous a entendus longtemps avant qu'on ne le voie ! Une Petite Tortue très excitée a voleté autour de nos cheveux, pour ensuite s'affaler et reprendre soleil et chaleur
.

Alors que le nez en l'air nous regardions les bourgeons, nous avons failli rater  le cadeau de la journée : un parterre de violettes blanches.


Bien sûr, nous avions pas fait de photos spectaculaires, mais la promenade avait été si douce, alors qu'importe ? 


Au retour, la neige avait fondu, l'air était rose, malgré sa vivacité. Cette année, le printemps n'a pas si mal commencé !

lundi 19 mars 2012

Parlez-vous Captcha ?





anson erappo, orkinden dithrons, onsim supsent, iespn aingsta, 
icembef didayme, nmrna edndeo, giverize ittescD, tinal tsesonst
Quoi ? Vous n'avez rien compris ?
 Et pourtant, c'est ce que m'a imposé Blogger pour que vous puissiez lire mes commentaires que j'espère autrement plus sensés que ce galimatias.

Un mot, je trouvais que ce n'était pas terrible, mais deux mots, malgré mes efforts, je trouve que c'est franchement contraignant - surtout que la clarté de l'écriture permet de recommencer deux fois, souvent. Je sais, c'est voulu ! Mais il serait temps, vu la levée de boucliers générale - à laquelle j'entends participer - que Blogger et les autres trouvent un système un peu plus léger, en tout cas pour les utilisateurs de bonne volonté!
Alors, je dis STOP ! et j''ai décoché la vérification des mots sous tous mes blogs. Je ne peux que vous conseiller d'en faire autant.


Petit mode d'emploi :

  1. Aller sous le Tableau de bord de Blogger
  2. Cliquer sur la petite route dentée en haut à droite
  3. Cliquer sur Ancienne interface Blogger
  4. Aller dans Paramètres
  5. Puis dans Commentaires
  6. Sous Afficher la vérification des mots pour les commentaires, cliquer sur NON !
  7. Enregistrer les Paramètres (fin de la page)
  8. En haut de la page : Essayer la nouvelle interface Blogger
LE TOUR EST JOUE
et vos commentateurs devraient en être soulagés !

C'est une râlerie mais elle me travaille depuis deux semaines au moins ! Alors, pour vous dire merci, je vous offre un fleur :



mercredi 14 mars 2012

La piste à l'étoile

C'est le printemps qui frémit, tout près, qui m'a poussée à nouveau sur le chemin de l'étoile. En effet, au jardin, l'anémone hépatique commençait à ouvrir ses yeux bleus et ça me démangeait de reprendre ma visite traditionnelle à la forêt toute proche, malgré ma déception de l'année passée ! Déçue mais optimiste, je croyais aux capacités de génération de la nature. Mais c'était sans compter sans l'obsession économique ambiante !
Les coupes ont continué, les râteaux ont ratissé la forêt, propre en ordre ...

Peut-être que ces tas de branchages vont offrir un refuge à la petite faune ... d'ailleurs, un troglodyte qui donnait l'alerte depuis mon entrée dans la forêt s'y est réfugié, à peine avais-je sorti mon APN ! Et ici, quelque chose de plus gros et d'indéterminé a rongé une souche ...


Mais les arbres n'ont pas fini de tomber ... les grives crient leur indignation, accompagnées par les merles et les mésanges. La forêt bruisse d'une vie cachée dans les cimes des arbres restant debout.


Le chemin n'est plus un chemin, il se déroule devant moi, bien tassé, aplani. A quoi ça rime, me demandais-je ? J'ai eu l'explication au premier détour !  Une piste pour le jogging, le walking et le trial ! La forêt est destinée aux sportifs, comme la montagne, d'ailleurs.


Ce n'est pas l'esprit des lieux dévastés qui va arrêter le massacre des jeunes hêtres et des petits sapins qui ont tous disparu dans le bouleversement du terrain par les machines.


Et le ciel qui n'est plus caché par la haute futaie est lui aussi colonisé.


Mais, sous mes yeux à la recherche d'une pousse de vie, enfin ! L'anémone hépatique est là ... toute petite, toute humble, mais si lumineuse, au milieu des feuilles et des branches.


Envers et contre tous, elle a fleuri, comme si tout ce charivari ne la concernait pas. Et savez-vous qui j'ai effrayé, alors qu'il rentrait d'un pas guilleret : Nikos. la belle rouquine qui s'est enfuie aussi vite que le troglodyte !

vendredi 9 mars 2012

Balade dans la ville

Une balade hivernale dans "ma" ville, voilà ce que je vous propose, aujourd'hui - juste quelques clichés de ces deux premiers mois de l'année,  des endroits que j'aime, que je traverse, et dont je ne me lasse pas de voir et de regarder les détails. Ceux-ci  font l'objet de beaucoup de photos de mes Images du jour, tant il est vrai que j'y passe et que je les photographie souvent !

La cathédrale, bien sûr,  si imposante, vue depuis les rives de la Sarine, mais

qui se cache parfois derrière les arbres du Marché aux poissons, une place coincée entre deux rues, qui ne sert plus que de lieu de passage pour rejoindre le parking et qui est pourtant si belle ...

La Fontaine de la Vaillance, au chevet de la cathédrale, que la glace a emprisonnée pendant de longues semaines,
et son escalier, qui semble souvent emprunté ... alors qu'il ne mène qu'à la fontaine !


On peut à l'évidence dormir sous certains ponts, ici le  Pont de Zaehringen,


 mais pas sous celui-ci, à la jonction de la Sarine et du Gottéron, sous l'Auberge de l'Ange que vous connaissez déjà !




Bon, il n'a pas fait très chaud ces mois-ci, alors, pour terminer cette balade, entrons vite sous l'aile de l'ange, et buvons un revigorant Café Lutz traditionnel, un café arrosé d'un alcool de pruneau ou de pomme !

mardi 28 février 2012

Passages

Un long dimanche, à passer sans entrain, à papillonner d'une tâche à l'autre ... jusqu'au sursaut : il faut sortir avant que le soleil ne se couche, je ne veux pas terminer ma journée, ma semaine, dans ce train-train ronronnant, sans photo du jour, en plus !
Sauter dans la voiture, repasser mentalement les curiosités de la ville, écarter nombre de lieux pourtant aimés ... Avais-je vraiment envie de me retrouver dans ce petit air froid, malgré le soleil ?
Et si ..., voyons, depuis combien d'années ne suis-je pas retournée au Pont de Grandfey ? Mais il y a des travaux, des promeneurs du dimanche ... c'est une balade courue.  Tant pis,  j'y vais !


Le soleil dorait le passage, qui semblait pourtant se terminer en tunnel - ma hantise. Un peu oppressant, quand même ... Les drôles d'oiseaux sur les murs n'étaient pas non plus  rassurants, même s'ils ne manquaient pas d'allure !


Tout de suite, le bruit d'un vol et le trait de lumière contre la forêt en contrebas a attiré mon regard.  C'est la première fois que je vois un pigeon ramier de haut !


Un léger vertige me fait ralentir, pendant que je marche bien au milieu du couloir aéré dont les arches si puissantes vibrent au passage du train, à l'étage supérieur.


En aval, des couleurs d'automne jouent dans les roseaux et les saules, tandis que le vert émeraude de l'amont me surprend par son intensité.


Un petit friselis à la surface de l'eau ... des canards vaquant à leurs occupations printanières ...


Mon pas s'est assuré, personne ne trouble le silence, juste la foulée de quelque joggeur pour me distraire de ma longue contemplation.


Je reste là, suspendue entre deux mondes, jusqu'à ce que la lumière baisse, et que je ne distingue presque plus le pont bourdonnant de l'autoroute, là, un peu plus loin, barrant la falaise glacée au coude de la rivière.

Passage d'une rive à l'autre
Passage d'une semaine à l'autre
Passage du jour à la nuit ...